Reconstruction coronaire suivie de la mise en place d’une couronne prothétique : enfin une réponse du CTD!
Dans la News du 14 juillet 2008, nous évoquions le sort de la question suivante, posée au CTD :
Un dentiste peut-il attester une reconstruction coronaire d’une dent si – à une date ultérieure, et sans que cela ait nécessairement été planifié – il utilise cette dent reconstruite comme pilier pour la pose d’une prothèse fixe ? Quid si la reconstruction coronaire est effectuée par un dentiste, et la pose de la prothèse fixe par un autre dentiste ?
Le 17 février 2009, le CTD a répondu :
Concerne : attestation d’une reconstruction de couronne
Lors de la réunion du 27 novembre 2008, le Conseil technique dentaire a formulé la réponse suivante à votre question du 12 avril 2007, précisée dans votre lettre du 5 février 2008.
Si le dentiste a effectivement effectué une restauration de couronne, celle-ci pouvait être attestée. Il est à noter qu’une restauration de couronne ne peut être attestée que si la dent est réparée de telle façon que la structure morphologique de la dent soit à nouveau restaurée. Si la restauration de couronne est réduite à un moignon au cours de la même séance, alors on peut au maximum attester une obturation de 3 faces.
Voilà qui réduit – une fois de plus – certains PVC à néant…
On notera que, même dans le cas où la restauration est « réduite à un moignon au cours de la même séance », l’INAMI accepte de rembourser une obturation 3 faces. Mais dans tous les cas, l’acte remboursé – qu’il s’agisse d’une obturation 3 faces ou d’une restauration coronaire – peut constituer le prélude, même planifié, d’un acte non-remboursé !
Télécharger : Décision CTD.pdf