Les dentistes sociaux veulent « respectabilité et sécurité »
Le système actuel n’est pas bien conçu : dans le régime du tiers-payant, le dentiste peut facturer, sans aucune forme de contrôle ni de conseil, des montants extrêmement élevés.
Et les mutuelles paient sans discuter, car elles en ont l’obligation légale…
Jusqu’au jour où, dans le pire des cas, des policiers se présentent aux petites heures du matin, munis d’un mandat délivré par un juge d’instruction : on connaît la suite, il suffit de lire la presse.
Ces cas dramatiques éclaboussent évidemment tous les dentistes sociaux et même l’ensemble de la profession : c’est fort regrettable, et ce sont en définitive les patients défavorisés qui en font les frais.
D’autre part, l’extraordinaire complexité de la loi SSI coordonnée le 14 juillet 1994 permet au Service du contrôle médical de l’INAMI de jouer au rouleau compresseur écrasant tout sur son passage : il est urgent de rééquilibrer le rapport de forces.
Ce que le dentiste social attend en priorité, aujourd’hui, c’est la respectabilité et la sécurité dans son travail en faveur des clients aux revenus modestes.
Crise économique oblige, ces derniers sont d’ailleurs de plus en plus nombreux et certains prédisent même une catastrophe… sociale.
En 2009, le dentiste HATZKEVICH a créé l’ADSB (Association des Dentistes Sociaux de Belgique) en collaboration avec le Dr BOURGUIGNON (SECURIMED), afin d’apporter une solution concrète aux dizaines de cabinets dentaires qui souffrent de l’absence d’une structure de défense et d’encadrement de la dentisterie sociale.
L’accès à cette organisation de défense professionnelle active à l’échelle nationale est évidemment réservé aux praticiens de l’art dentaire, qu’ils soient dentistes LSD, médecins-dentistes ou stomatologues.
Dans ce cadre, vous pouvez contacter le dentiste David HATZKEVICH à l’adresse : david@dentalclinics.be
Photographie : le dentiste David HATZKEVICH en août 2008 © Securimed – tous droits réservés