14,6% de la population belge en risque de pauvreté
(Belga) 14,6% de la population belge présente un risque de pauvreté, selon les derniers chiffres de l’enquête européenne EU-SILC sur les revenus et les conditions de vie organisée par la Direction générale Statistique et Information économique du SPF Économie.
Le risque de pauvreté est présent lorsqu’un isolé gagne au maximum 966 euros par mois (seuil de pauvreté) et qu’un couple avec deux enfants n’a que 2.029 euros pour vivre. Les disparités régionales sont importantes puisque 10,1% de la population flamande présente un risque de pauvreté contre 18,4% de la population wallonne. Globalement, les femmes, les seniors et les familles mono-parentales sont les groupes sociaux les plus vulnérables. Avoir un emploi est un bon « rempart » contre la pauvreté de même qu’un niveau d’éducation plus élevé. « Dans la lutte contre la pauvreté, les transferts sociaux (allocations etc.) jouent un important rôle correcteur. Sans les allocations (abstraction faite des pensions de retraites), 26,7% de la population vivrait dans la pauvreté. Si, du jour au lendemain, toutes les allocations étaient supprimées, y compris les pensions, ce chiffre serait même de 40,7% », relève la Direction générale Statistique et Information économique du SPF Économie.
Ces chiffres sont assez effrayants, puisqu’ils intègrent les différentes allocations sociales : ainsi, un couple avec deux enfants et dont le mari gagne quelque 3.800 euros brut par mois – ce qui n’est tout de même pas rien -, tandis que la femme tient le ménage, est « pauvre ».
La hauteur des loyers et surtout l’affolante fiscalité belge sont les deux principales causes de la disparition d’une partie de la classe moyenne. A cela, il faut ajouter le prix de services totalement inconnus voici une dizaine d’années, notamment les communications gsm, dont certains font un usage immodéré.