L’INAMI ne rembourse plus entièrement les traitements d’oxygénothérapie
(Belga) Depuis le 1er juillet, l’INAMI ne rembourse plus entièrement les traitements d’oxygénothérapie pratiqués au domicile des patients souffrant de difficultés respiratoires. Par mesure d’économie, le remboursement est désormais conditionné à des indications pathologiques précises établies par un examen médical, indique mardi le chef de service Pneumologie du CHU de Liège, Renaud Louis.
En Belgique, près de 20.000 personnes recourent à un traitement par oxygène à domicile et environ 8.000 ne rentreraient pas dans les nouvelles conditions de remboursement établies par l’INAMI. Concrètement, la nouvelle réglementation impose aux personnes concernées par un tel traitement de passer des examens pour prouver qu’elles souffrent bien d’une carence d’oxygène. D’autre part, le remboursement des bonbonnes d’oxygène ne pourra pas excéder une période maximale de 3 mois consécutifs. Dans le cas d’un traitement plus long, les patients devront se rendre dans le service pneumologie d’un hôpital. « L’oxygène a une valeur symbolique. Beaucoup de patients continuent d’en prendre même lorsqu’ils n’en ont plus besoin », explique le chef de service Pneumologie du CHU de Liège, Renaud Louis. « La mesure de l’INAMI est donc parfaitement rationnelle et justifiée sur le plan scientifique. Les patients qui ne rentrent pas dans les nouveaux critères devront envisager un arrêt du traitement », conclut-il.