Délai d’attente…
Le SECM semble complètement « surbooké » ces derniers temps…
Dans certains cas, il est possible d’évaluer très précisément le délai entre le moment où le SECM a été averti d’une éventuelle irrégularité, et la date de son intervention effective. Ainsi, nous traitons actuellement un dossier où la Commission des Profils a prévenu le SECM à la mi-novembre 2006… et où celui-ci ne s’est mis en branle qu’en mai 2008 !
Soit 18 mois de décalage par rapport à la dénonciation de l’organisme officiellement chargé de détecter des anomalies dans les profils. Et encore, un confrère du dispensateur concerné a entre-temps été spontanément porter plainte contre lui en mai-juin 2007, ce qui aurait normalement dû « stimuler » le SECM.
Quand on sait que le délai de prescription est de deux ans, on reste évidemment songeur devant de tels délais, qui ne peuvent que traduire une saturation quasi-totale du Service. Avec un inspecteur par tranche de 80.000 habitants, la Belgique ne compte qu’une petite centaine de médecins-inspecteurs… en tout cas si le cadre est complet.