17 milliards de baisse de charges financées par un gel des dépenses et de l’index
(Belga) La relance économique promue par la N-VA, un projet pour le « changement » de 17 milliards d’euros à l’horizon 2019, au profit de la « classe moyenne » active, des entreprises et des pensionnés, est rendue possible par un gel des dépenses publiques fédérales et quelques impôts indirects. Elle s’inscrit dans une trajectoire budgétaire passant par le retour à l’équilibre en 2018, loin de l’objectif européen.
Les nationalistes promettent à l’électeur flamand de revaloriser le pouvoir d’achat de la classe moyenne, via un bonus social et un rehaussement des tranches d’imposition. Pour assurer la compétitivité, la N-VA appelle dans un premier temps à un saut d’index (sauf pour les allocations les plus basses) puis à la conclusion d’accords salariaux sectoriels. Pour les allocataires, elle prévoit un mécanisme automatique en début d’année. Les entreprises pourront, en vertu de ce plan, bénéficier d’importantes baisses de charges, à l’instar des travailleurs. En outre, la N-VA est d’avis que l’impôt sur les sociétés doit passer à moins de 25%, les niches fiscales étant limitées. Le président de la N-VA, Bart De Wever, a une nouvelle fois opposé son projet à celui des socialistes « qui n’a rien de social ». Il a dit vouloir sauver « l’Etat source de prospérité ». Symbolisé par le V de « Verandering Voor Vooruitgang » (changement pour le progrès), le projet de la N-VA est vendu comme « porteur d’espoir », « réaliste » et « sincère ». « What you see is what you get. We show you the money », a conclu Bart De Wever.