Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

Soins dentaires: le plan de la ministre Onkelinx

18 avril, 2014 par admin

(Belga) La ministre de la Santé publique Laurette Onklinx (PS) présente vendredi, dans La Dernière Heure, un Plan bucco-dentaire qui devrait être mis en place au cours de la prochaine législature. L’objectif du plan est d’améliorer la santé dentaire des Belges en les incitant à consulter un dentiste et en aidant les professionnels du secteur.

« De nombreux Belges ne vont pas chez le dentiste. Ils ont une peur irrationnelle du mal physique ou une peur du coût de la consultation et des soins », déplore Laurette Onkelinx (PS). « Il y a urgence. Les chiffres sont alarmants. Selon une étude, 14% des Bruxellois ne sont jamais allés chez le dentiste, malgré la gratuité des consultations jusqu’à 18 ans. » Parmi les mesures prévues par ce plan, figure notamment le remboursement de certaines prestations, notamment en intégrant les tickets modérateurs dans le compteur « Maximum à facturer ». La ministre souhaite aussi l’entrée des dentistes dans les maisons médicales, où les soins dentaires seraient ainsi intégrés dans le forfait payé par les patients. Afin d’améliorer le suivi du patient et assurer la transparence des soins de santé, Laurette Onkelinx prépare également la mise en place du Dossier dentaire généralisé (DDG). La création d’un nouveau statut, celui d’hygiéniste bucco-dentaire, figure aussi au programme de la ministre. Pour les enfants, le plan prévoit, entre autres, des examens bucco-dentaires lors des visites médicales scolaires et le remboursement intégral des soins orthodontiques jusqu’à l’âge de 12 ans. Le plan intégrerait aussi des mesures spécifiques pour les femmes enceintes (examen gratuit à partir du quatrième mois de grossesse), les personnes en très grande précarité (prothèses amovibles gratuites dès 40 ans), les personnes âgées (visites d’un hygiéniste bucco-dentaire dans les maisons de soins et de repos), etc. La mise en place de ce plan nécessiterait un budget d’environ 200 millions d’euros.

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Elections14 – La N-VA reste solidement en tête selon un sondage qui confirme le succès du PTB

15 avril, 2014 par admin

(Belga) La N-VA reste solidement en tête en Flandre, avec 32,9% d’intentions de vote, selon le baromètre Dedicated/La Libre/RTBF publié mardi. Alors que le PS conserve sa première place en Wallonie, et que le MR garde le leadership à Bruxelles, cette enquête semble confirmer le succès du PTB-Go.

En Flandre, la N-VA (32,9%) devance de loin le CD&V (16,9%), en baisse par rapport aux enquêtes précédentes. Suivent le sp.a (13,6%) et l’Open Vld (13,5%), dans un mouchoir de poche, puis le Vlaams Belang (9,9%), Groen (7,6%) et le PvdA+ (4,1%). En Wallonie, le PS retrouve du poil de la bête. Il est pointé à 29,3% devant le MR (22,6%) qui reperd quelques plumes. Ecolo (11%) complète le podium, devançant le cdH (9,4%). Juste derrière, se profile le PTB-GO à 8,1%. Notons que le parti populaire dépasse les 5% (5,4%) A Bruxelles, le MR (20,2%) est en tête malgré un tassement dont le profite guère le PS (17,6%), en léger recul. Le cdH (11,6%) est troisième devant les FDF (8,3%) et Ecolo (8%), tous les deux en recul. Comme en Wallonie, le PTB-GO continue de grapiller pour atteindre 7,2%. Le PP est à 4,1%. Ce sondage a été effectué par internet du 8 au 14 avril, alors que le PS a reproché un manque de crédibilité au MR concernant son programme fiscal, et que le cdH s’est vu reprocher par le MR la mise en place des nouvelles routes aériennes au-dessus de Bruxelles. Moins de mille personnes ont été sondées dans chacune des trois Régions. La marge d’erreur maximale est de 3,2% sur les trois échantillons et de 1,9% sur l’échantillon total.

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Elections14 – Onkelinx: N-VA veut casser l’Etat fédéral ou en faire un bidonville de la Flandre

14 avril, 2014 par admin

(Belga) Le projet socio-économique de la N-VA revient à prendre 7,2 milliards d’euros aux pensionnés, aux travailleurs et aux malades en réinvestissant la majeure partie dans une réduction linéaire de cotisations sociales, analyse lundi la cheffe de file du PS à Bruxelles, Laurette Onkelinx, dans une interview au journal Le Soir. La vice-première ministre qualifie de « politique de droite à l’extrême » ce projet qui vise à « démanteler l’Etat ou en faire le bidonville de la Communauté flamande ».

La N-VA a présenté vendredi son projet socio-économique chiffré en vue des élections du 25 mai. Selon les nationalistes, il s’agit d’un projet de relance qui revalorisera le pouvoir d’achat des citoyens et des pensionnés. En revanche, selon Mme Onkelinx, le travailleur sera « vraiment perdant », le saut d’index préconisé entraînant un recul de 370 euros pour un travailleur gagnant 2.000 euros. Cette perte n’est pas compensée, dit-elle, par la baisse de fiscalité, la N-VA proposant notamment une meilleure perception de la TVA qui selon la candidate à la Chambre masque une augmentation de la taxation sur la consommation. Par ailleurs, ajoute-t-elle, l’augmentation de la rente nucléaire entraînera une hausse des prix de l’énergie. Laurette Onkelinx démonte également l’annonce d’une revalorisation des pensions faite vendredi par la N-VA. Le montant injecté n’est pas suffisant pour faire face à l’indexation, à l’augmentation du nombre de pensionnés et à la liaison au bien-être, dit-elle. En outre, le malus, soutenu par la N-VA, entraînera une perte de revenus de 25%.

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17 milliards de baisse de charges financées par un gel des dépenses et de l’index

11 avril, 2014 par admin

(Belga) La relance économique promue par la N-VA, un projet pour le « changement » de 17 milliards d’euros à l’horizon 2019, au profit de la « classe moyenne » active, des entreprises et des pensionnés, est rendue possible par un gel des dépenses publiques fédérales et quelques impôts indirects. Elle s’inscrit dans une trajectoire budgétaire passant par le retour à l’équilibre en 2018, loin de l’objectif européen.

Les nationalistes promettent à l’électeur flamand de revaloriser le pouvoir d’achat de la classe moyenne, via un bonus social et un rehaussement des tranches d’imposition. Pour assurer la compétitivité, la N-VA appelle dans un premier temps à un saut d’index (sauf pour les allocations les plus basses) puis à la conclusion d’accords salariaux sectoriels. Pour les allocataires, elle prévoit un mécanisme automatique en début d’année. Les entreprises pourront, en vertu de ce plan, bénéficier d’importantes baisses de charges, à l’instar des travailleurs. En outre, la N-VA est d’avis que l’impôt sur les sociétés doit passer à moins de 25%, les niches fiscales étant limitées. Le président de la N-VA, Bart De Wever, a une nouvelle fois opposé son projet à celui des socialistes « qui n’a rien de social ». Il a dit vouloir sauver « l’Etat source de prospérité ». Symbolisé par le V de « Verandering Voor Vooruitgang » (changement pour le progrès), le projet de la N-VA est vendu comme « porteur d’espoir », « réaliste » et « sincère ». « What you see is what you get. We show you the money », a conclu Bart De Wever.

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« Sept Belges sur dix ne vont pas chez le dentiste » (UNML)

3 avril, 2014 par Dr R. BOURGUIGNON

Il est important, à quelques semaines des élections législatives, de savoir qui est exactement Mme Laurette Onkelinx et quelle a été son action en faveur des « plus défavorisés ».

Cette appellation pudique inclut d’ailleurs une grande partie de la classe moyenne — ou ce qu’il en reste —, car si l’on veut appeler un chat un chat, il faut bien parler de « pauvres ».

En 2008, Mme Onkelinx a publié un arrêté royal limitant à 5% le nombre de pauvres que chaque dentiste belge pouvait désormais soigner.

Vous avez bien lu : en pleine crise économique, Laurette Onkelinx menaçait les dentistes de sanctions s’ils appliquaient le tiers-payant pour plus de 5% (cinq pour cent) de leurs patients AO, un chiffre véritablement surréaliste.

A noter que le seul responsable politique ayant eu le courage de s’élever contre une telle monstruosité a été Didier Reynders, à l’époque ministre des Finances ; il l’a fait discrètement, sans chercher le moins du monde à se mettre en valeur.

En 2010, Mme Onkelinx a nommé Président de la Chambre de recours de l’INAMI — un poste dont l’importance saute aux yeux — un magistrat à ce point incompétent (dixit le Conseil d’Etat) qu’il ne faisait que recopier servilement les conclusions de l’INAMI.

Le résultat ne s’est pas fait attendre : le Conseil d’Etat s’est retrouvé submergé de recours en cassation administrative, le tout aux frais du contribuable belge !

En 2013, comme son opération de 2008 (voir ci-dessus) avait échoué devant les tribunaux, Mme Onkelinx a eu une nouvelle idée : instaurer — comme à l’école primaire — un système de « points P » aux termes duquel un dentiste soignant trop risquait des sanctions administratives.

Mais les points P ne s’appliquent évidemment pas à la dentisterie pour patients aisés !

La conséquence de tout ceci est qu’en 2014 sept Belges sur dix ne vont pas chez le dentiste (source : Union Nationale des Mutualités Libres).

Pourquoi ? Tout simplement parce que l’INAMI ne rembourse pas de nombreux soins dentaires, et qu’en plus les dentistes commencent réellement à avoir peur de soigner des pauvres.

En 2014 et en Belgique, l’aisance financière d’une personne de plus de quarante ans se mesure au nombre de chicots ou de trous qu’elle a dans sa bouche : pour un pays qui se voudrait civilisé, c’est honteux !

Si l’on veut étendre le débat relatif à la compétence de Mme Onkelinx à la médecine proprement dite, on peut dire avec le GBO que celle-ci a manqué d’une vision d’ensemble, d’une véritable stratégie de développement.

Comme l’insecte aux yeux à facettes, Mme Onkelinx n’a vu la médecine que petit bout par petit bout, de surcroît déformée par sa frénétique recherche de popularité personnelle.

Ainsi sont nés ces innombrables « plans » : « plan autisme », « plan hépatite », « plan maladies rares », « plan SIDA », « plan alcool », etc. etc.*

Ces plans, qui sont autant de rustines placées sur un système de financement des soins de santé dont la conception remonte aux années 60, sont destinés à désactiver les revendications des groupes de patients concernés et font bien évidemment l’objet d’annonces à grand renfort de conférences de presse.

Un système d’assurance maladie-invalidité bien conçu n’a que faire de tous ces « plans » parcellaires : pour un médecin, le SIDA, l’hépatite, l’autisme sont des maladies comme les autres et non des pathologies bizarres qu’il conviendrait de traiter à part.

On croit souvent que Mme Onkelinx n’a été ministre que deux ans : en réalité, elle l’est depuis six longues années, soit beaucoup plus que ses brillants prédécesseurs Frank Vandenbroucke et Rudy Demotte.

Bonne vendeuse, hyperactive dans les médias, préoccupée de sa vitrine plus que du service au client, Mme Onkelinx n’a qu’une seule excuse : l’extraordinaire complexité du système belge (à laquelle elle n’a d’ailleurs fait qu’ajouter…).
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* Il y a même eu un « plan implant » !

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