Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

Manifestation pour des allocations au niveau du seuil minimal de pauvreté

13 octobre, 2013 par admin

(Belga) Netwerk tegen armoede, le réseau flamand de lutte contre la pauvreté, a organisé dimanche une manifestation sur la place Sainte-Catherine à Bruxelles. Il a exigé qu’aucun nouvel accord du gouvernement fédéral ne puisse être conclu sans un accord préalable stipulant que les revenus et avantages qui se trouvent en dessous du seuil de risque de pauvreté soient relevés au niveau de ce seuil minimum. Cette action s’inscrivait dans le cadre la Journée Mondiale du Refus de la Pauvreté, qui se tiendra le 17 octobre prochain.

« Le revenu d’intégration est maintenant de 817,36 euros par mois pour une personne isolée et de 1.089,82 euros pour une famille. Or le seuil de risque de pauvreté européen pour notre pays est de 1.000 euros pour un isolé et de 2.101 euros pour une famille. La Cour des Comptes a calculé qu’en 2008, l’augmentation des salaires et des revenus de remplacement jusqu’au seuil de risque de pauvreté se monterait à 1,25 milliard d’euros », explique Peter Heirman, porte-parole du réseau Netwerk tegen armoede. « Avec une indexation de 20%, nous arriverions à un montant d’environ 1,5 milliard d’euros. Ce n’est pas négligeable, certes, mais c’est faisable. Par comparaison, la déduction des intérêts notionnels pour les entreprises a coûté 6 milliards d’euros par an au gouvernement fédéral. Assurer aux personnes des revenus leur permettant de vivre dignement est une question de volonté politique », a-t-il conclu.

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Trois fournisseurs d’énergie retenus par le groupement d’achat de Test-Achats

11 octobre, 2013 par admin

(Belga) Le groupement d’achat « électricité et gaz » de l’association de consommateurs Test-Achats, dans lequel se sont inscrits près de 140.000 personnes, a retenu trois fournisseurs (Essent, Lampiris et Octa +), annonce vendredi TA dans un communiqué. Selon l’organisation, les consommateurs inscrits pourront bénéficier d’une économie « de 7 à 16 % sur leur facture totale , soit des montants jusqu’à 250 euros pour l’électricité et le gaz et 100 euros pour l’électricité seule ».

Le 10 septembre dernier, Test-Achats lançait son 2e groupement d’achat « électricité et gaz » « avec pour objectif d’obtenir pour un grand nombre de personnes, le tarif le plus intéressant possible, et donc de dynamiser le marché de l’énergie ». TA a demandé aux fournisseurs de proposer un tarif électricité et gaz sur base de contrats d’un an en Wallonie et en Flandre, et de 3 ans à Bruxelles. Les enchères ont eu lieu le 10 octobre et c’est le fournisseur de chaque enchère qui propose le tarif le moins cher qui emporte la commande. Test-Achats a retenu Essent pour la Flandre, Lampiris pour la Wallonie et Octa + pour Bruxelles. « Chacun est libre d’accepter ou non l’offre. La région où l’on vit, le niveau de consommation spécifique de chaque famille, ont une influence sur le prix. Entre le 21 octobre et le 16 novembre, tous les participants de l’action seront contactés et recevront les résultats et les estimations individuelles de leur épargne. Ils pourront ainsi décider si le changement de fournisseur est bel et bien intéressant pour eux », précise TA.

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Dépistage du cancer du col de l’utérus: le généraliste perd du terrain sur le spécialiste

11 octobre, 2013 par admin

(Belga) Les médecins généralistes effectuent de moins en moins de frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus, au profit des spécialistes qui réalisent désormais neuf frottis sur dix, selon le dernière édition du Journal du médecin.

En 1995, les généralistes prenaient en charge 18,5% de ces frottis, pour seulement 8,8% en 2012. Le reste est pratiqué par les gynécologues ou les chirurgiens, alors que la prévention de ce type de cancer reste théoriquement du domaine de compétence des médecins généralistes. Selon le Journal du médecin, certains estiment que les gynécologues devraient, comme en Grande-Bretagne, se focaliser sur les pathologies et les cas difficiles et non sur les frottis qui constituent une médecine de première ligne. Johan Van Wiemeersch, porte-parole de l’association des gynécologues flamands, constate pour sa part que le gynécologue est devenu le médecin de première ligne de la femme. En chiffres absolus, on observe une hausse des frottis jusque 2008 et ensuite une tendance à la baisse. L’inversion de la courbe en 2009 s’explique par le fait qu’à partir de cette date, le frottis de col n’est plus remboursé que tous les deux ans. Auparavant, il n’y avait aucune limite au remboursement. Depuis cette année, la règle est d’un frottis remboursé tous les trois ans.

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Le « Journal du Médecin » veut faire payer sa pub par les médecins

11 octobre, 2013 par Dr R. BOURGUIGNON

En 2004 déjà, le « Journal du Médecin » — entendez : celui de l’industrie pharmaceutique — essayait de faire payer les médecins pour recevoir la publicité des firmes pharmaceutiques…

Le GBS avait alors appelé les médecins spécialistes à boycotter le « Journal du Médecin » et à se tenir informés via les « canaux classiques » :

Monsieur P. Dory, Directeur général
Monsieur J.P. Dehaspe, Administrateur délégué
S.A. Medimedia Belgium, rue du Bourdon 100, 1180 Bruxelles

cc. M. Einhorn, Rédacteur en Chef, Le Journal du Médecin
P. Backx, Hoofdredacteur, Artsenkrant

Messieurs,

Nous accusons réception de votre lettre concernant le paiement de l’abonnement au “Journal du Médecin”.

Nous aurions éventuellement pu comprendre de devoir payer cet abonnement, même s’il nous semble quelque peu fâcheux que nous, les médecins, devions payer pour la publicité de l’industrie pharmaceutique.

Toutefois, dans la mesure où nous avons appris que la mesure présente un caractère discriminatoire à l’encontre des médecins spécialistes, nous avons décidé de renoncer à l’abonnement.

Nous nous tiendrons informés de l’actualité médico-politique par le biais des canaux classiques. Nous vous proposons de rebaptiser dès à présent votre journal en « Journal du Médecin Généraliste ».
Nous vous autorisons à publier notre lettre dans votre journal.

Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de notre considération distinguée.

Prof. Dr J.A. Gruwez
Président GBS

P.S.: Nous publierons la présente lettre dans la prochaine édition de notre périodique “Le Médecin Spécialiste”.

Depuis 2004, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : Maurice EINHORN a été renvoyé dès 2005, DEHASPE et DORY ont été remplacés en 2007 par un certain Ben HOUDMONT, puis — début 2012 — « Le Généraliste » a fusionné avec le « Journal du Médecin ».

Et finalement, en 2013, ce dernier est passé de deux éditions hebdomadaires à une seule…

A présent, Ben HOUDMONT écrit aux médecins pour leur demander d’acquitter la somme de 99 euros*, sans quoi ils ne recevront plus la publicité de l’industrie pharmaceutique : la menace est effectivement redoutable !

Le motif invoqué est la « forte réduction des budgets publicitaires » des firmes pharmaceutiques : peut-on dire plus clairement que — durant des décennies — le « Journal du Médecin » n’a été qu’un instrument à la solde de l’industrie, destiné à manipuler le corps médical ?

Comment Ben HOUDMONT peut-il expliquer que l’honnête revue Prescrire soit florissante quand son propre journal sombre ?

A l’heure d’Internet, tout se sait et celui qui dissimule, noie le poisson ou intoxique se voit impitoyablement sanctionner, a fortiori s’il demande de l’argent…

On peut aussi se demander si la formule « papier » est encore adaptée à l’environnement actuel : Jeff BEZOS, CEO d’Amazon, déclarait en septembre 2013 : « Un jour, je ne sais pas dans combien d’années, ça pourrait être des décennies, les journaux imprimés sur du vrai papier pourraient être un produit de luxe. »

Dans la mesure où les informations recherchées par les médecins le sont dans le cadre de l’exercice de leur profession, celles-ci doivent être disponibles rapidement et surtout exemptes de pressions publicitaires :  la formule « papier » a peut-être fait son temps dans le monde médical, sans qu’il faille attendre « des décennies ».
____________________
* Etonnant pour un périodique légalement (AR du 7 avril 1995) réservé aux professionnels de la santé sous peine de sanctions pénales : celui qui s’abonne au Journal du Médecin est de tenu de renseigner… un numéro de TVA !

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De plus en plus de sites web tracent leurs utilisateurs sans leur consentement

10 octobre, 2013 par admin

Belga) Environ 145 sites internet parmi les 10.000 les plus couramment visités suivent leurs utilisateurs sur la toile, même si ceux-ci ont explicitement mentionné qu’ils s’y opposaient. Ce problème prend de plus en plus d’ampleur et le nombre d’applications qui permettent aux sites internet de procéder à ce traçage ne cesse d’augmenter, ressort-il d’une étude du département Computer Security and Industrial Cryptography de la KU Leuven et du centre de recherche indépendant iMinds.

Lorsqu’un utilisateur emploie un navigateur web, il peut transmettre à celui-ci, sans en être conscient, des données spécifiques cachées comme les versions des logiciels qu’il utilise, mais aussi les polices installées et la taille de son écran, dont la combinaison fournit dans la plupart des cas une empreinte numérique unique. Les sites internet qui utilisent un système de traçage peuvent ainsi identifier les visiteurs sur base de cette empreinte et suivre leurs actions sur internet. Selon les chercheurs, cette méthode est de plus en plus utilisée afin de cerner le profil des utilisateurs dans une optique de marketing. De plus, les visiteurs qui mentionnent explicitement ne pas vouloir être suivis, au moyen notamment d’un « do-not-track header » (dont sont équipés la majorité des logiciels récents), le sont tout de même et des outils tels que « Tor Browser » et « Firegloves », utilisés pour protéger les données privées des utilisateurs, ne feraient pas le poids face à ces systèmes de traçage. Les auteurs de l’étude ont développé un logiciel qui permet de détecter la présence de systèmes de traçage en ligne et qui devrait être accessible prochainement.

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