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Procès-verbal de constat « réattestations » : que faire ?

23 septembre, 2013 par Dr R. BOURGUIGNON

Le 17 septembre 2013, le SECM a adressé à 170 dentistes un procès-verbal de constat portant sur un taux soi-disant excessif de « réattestations » dans l’année*.

On se rappellera à cet égard notre News du 28 avril 2011 intitulée Taux de “réattestation” : le SECM fait encore plus fort que notre poisson d’avril 2010 (la fameuse “opération Piranha”) !

Tant la Société de Médecine Dentaire (SMD) que la Verbond der Vlaamse Tandartsen (VVT) se livrent actuellement à une propagande acharnée afin de convaincre la centaine de dentistes touchés par le procès-verbal de se confier à elles, mais surtout afin d’apparaître comme le « protecteur » du monde dentaire.

Elles surfent littéralement sur cette affaire** pour engranger un maximum de nouveaux affiliés… qu’elles n’hésiteront par ailleurs pas à traiter de « fraudeurs »*** (il suffit à cet égard de lire les Dent@l-Infos de Michel DEVRIESE…).

Ne soyons pas naïfs : se confier à la SMD ou à la VVT, c’est en réalité se livrer à son juge, puisque ces organisations aux multiples casquettes siègent tant dans le Comité du SECM que dans les juridictions administratives du SECM.

La particularité de cette affaire des « réattestations » réside dans la nature de l’infraction présumée : il ne s’agit pas de « réalité-conformité », mais de « surconsommation » — ou plus exactement de soins « inutiles ou inutilement onéreux ».

La procédure est très différente : il y a un passage obligé par le Comité du SECM (où siègent la SMD et la VVT…), puis par la Chambre de première instance (où nous retrouvons la SMD et la VVT).

Le SECM s’est quant à lui considérablement simplifié la vie : au lieu d’auditionner des dizaines de patients, voire le seul dispensateur, l’historique des actes et des numéros de dents, puis deux recommandés — le premier annonce la mise sous « monitoring », le second est le PVC — suffisent.

Cette « mécanisation » du contrôle est intéressante, mais selon nous totalement illégale, chose que ni la SMD ni la VVT ne vous diront : l’infraction reprochée par le SECM ne constitue en rien de la « surconsommation », mais plutôt un indice de non-conformité ou de non-réalité !

En effet, depuis quand obturer à plusieurs reprises une cavité carieuse constitue-t-il un acte « inutile ou inutilement onéreux » si cette cavité carieuse existe réellement ? Quant à la « malfaçon » parfois évoquée, l’INAMI n’est pas compétent pour juger de la qualité intrinsèque des soins.

Comme nous l’écrivions en 2011, la « surconsommation » au sens strict n’existe pratiquement pas en dentisterie :

Curieusement, les syndicats dentaires, du nord comme du sud du pays, n’ont pas perçu — ou n’ont pas voulu percevoir — le détournement de la loi opéré par le SECM : l’article 73 § 4 et son pendant au niveau de la procédure à suivre, à savoir l’article 146bis § 2, ne concernent pas les actes non réalisés, mais bien au contraire les actes effectivement réalisés en trop grand nombre ou d’une manière inadéquate par rapport à la pathologie.

Les exemples de “surconsommation” sont difficiles à trouver en dentisterie, mais ils sont nombreux et souvent évidents en médecine : que l’on songe au dermatologue qui enlève de manière itérative une tumeur superficielle dont il sait pertinemment qu’elle va réapparaître quasi immédiatement (les verrues et l’herpès génital ont cette fâcheuse propension à ne jamais disparaître…).

D’autre part, le Conseil d’Etat — qui a récemment rejeté l’extrapolation comme méthode de détermination de l’indu — n’admettra jamais les élucubrations arithmétiques du SECM, consistant à calculer l’indu sur base de la moyenne de la valeur des prestations réattestées (sic).

Comment le SECM peut-il prétendre que les prestations excédentaires ont une valeur « moyenne » quand elles pourraient parfaitement n’être que des actes de faible valeur unitaire, p.ex. des obturations sur une ou deux faces ?

Le SECM intègre en effet — sans aucune pondération — dans le calcul de la valeur moyenne, les actes « lourds » tels que restaurations de cuspides et de couronnes****.

Or, on ne sait pas quels sont les actes compris dans les dix pourcent***** autorisés…

Comme ce fut le cas lors de l’enquête sur les « panos », la méthodologie est exécrable et indigne d’un service de contrôle : nous suggérons au SECM de s’adjoindre les services d’un mathématicien.

Il est tout bonnement impossible de savoir quels sont exactement les actes excédentaires (dépassant le taux de 10%), puisque les obturations (au sens large) sont individualisées (code NPS, date et numéro de dent) et ne forment donc pas une masse fongible. Partant, il est impossible de déterminer l’indu avec précision !

Sur le plan juridique, tout le problème de ce « contrôle » d’un nouveau genre est qu’il se base sur une notion (la « surconsommation ») qui s’entend normalement « par patient individuel » et non appliquée à l’ensemble de la patientèle, et qu’il ne parvient pas à établir un lien univoque entre le taux de réattestation et un indu financier précis.

Cette affaire aboutira certainement devant le Conseil d’Etat.

On trouvera ci-dessous, en PDF téléchargeable, la correspondance adressée par l’INAMI à un dentiste.

Securimed défendra tous ses clients… et en toute indépendance !
____________________
* Au-delà de 10% et… tous codes NPS de soins conservateurs confondus encore bien !
** Les mauvaises langues disent qu’elles en sont à l’origine.
*** Et auxquels elles promettent les pires châtiments…
**** Si le CA concerné (« réattesté ») est 25.000 euros, le nombre total de prestations 1.000 et le taux de réattestation 30%, le SECM rejette 30 – 10 = 20%, soit 200 prestations ; l’indu est calculé comme suit : (25.000/300) x 200 = 16.666 euros (une simple règle de trois…) ; la valeur moyenne de l’acte « réattesté » est 25.000 divisé par 300, soit 83 euros, mais il est évidemment impossible de savoir quels actes se retrouvent dans les 20% excédentaires.
***** La seule méthode juridiquement acceptable consisterait à remplir la strate des dix pourcent autorisés avec les actes les plus lourds, à la manière des sables brésiliens… et ce, à supposer que les patients BIM-OMNIO aient conservé ce statut durant toute la durée de l’enquête !

Télécharger : PVC.pdf

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Les commerçants soulagés par la suppression des chèques-repas

23 septembre, 2013 par admin

(Belga) « Les commerçants belges se félicitent du fait que le gouvernement envisage de remplacer les chèques-repas par un salaire net supplémentaire », a affirmé lundi la fédération sectorielle Comeos selon laquelle « ce système coûte de l’argent, aussi bien à l’employeur et à l’utilisateur qu’au commerçant qui reçoit les chèques. »

« Cela fait déjà très longtemps que nous demandons que le système des chèques-repas, lourd et coûteux, soit remplacé par un salaire net supplémentaire », a rappelé Dominique Michel, l’administrateur délégué de Comeos, dans un communiqué. Selon ce dernier, la mesure n’aura en outre « aucune incidence négative pour le commerce ». « Je lis que dans notre secteur, des milliers d’emplois passeraient à la trappe si nous supprimions le système des chèques. C’est sans aucun fondement », a poursuivi M. Michel. « Les chèques-repas constituent un système artificiel visant à rémunérer les travailleurs, qui coûte des dizaines de millions d’euros par an. Ces millions peuvent être injectés directement dans l’économie, ce qui est bien évidemment tout bénéfice pour le consommateur », a-t-il conclu. Les chèques-repas et les éco-chèques pourraient disparaître dès l’année prochaine, un projet de loi en ce sens ayant été déposé au Sénat en juillet.

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Ouverture prochaine de l’Espace Dentaire Jecta

23 septembre, 2013 par admin

Après diverses vicissitudes, l’Espace Dentaire Jecta ouvrira prochainement ses portes.

On trouvera ci-dessous l’avis réalisé par Securimed.

Télécharger : Feuille informative.pdf

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La fin des chèques-repas dès l’année prochaine ?

22 septembre, 2013 par admin

Un projet de loi visant à supprimer les éco-chèques et les chèques-repas a été déposé au Sénat en juillet. « Ces chèques pourraient être supprimés dès l’année prochaine », a réagi dimanche le sénateur Open Vld Rik Daems à la proposition du ministre de l’Economie Johan Vande Lanotte (sp.a), relayée par Het Nieuwsblad op Zondag.

« Il semble qu’une majorité se dégage enfin sur ce projet de loi. Il n’y a plus qu’à avancer », affirme le sénateur, qui entend demander au président de la commission compétente de traiter ce projet de loi en priorité. « Un vote pourrait intervenir en octobre. Par conséquent le système des chèques-repas et des éco-chèques pourrait être supprimé dès l’année prochaine », avance Rik Daems.

L’idée est de supprimer les chèques-repas et les éco-chèques pour verser leur montant aux travailleurs conjointement à leur salaire. Ceci reviendrait « à réduire de 80 millions les charges des entreprises », a affirmé Johan Vande Lanotte au journal dominical.

Rik Daems assure, en outre, qu’un certain nombre de chèques restent inutilisés et que beaucoup de petites entreprises ne travaillent pas avec ce système, en raison notamment de la charge administrative qu’il entraîne. (Trends-Tendances)

Télécharger : Proposition de loi.pdf

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Les pharmaciens donneront des conseils hors du comptoir

16 septembre, 2013 par admin

(Belga) Dès le 1er octobre, les pharmaciens seront payés pour fournir des conseils approfondis de prises de médicaments à certains patients chroniques, peut-on lire lundi dans Le Soir et De Standaard.

Il ne s’agira plus du tout de l’habituel conseil qui accompagne éventuellement la délivrance d’un médicament et qui ne dépasse pas quelques minutes, mais d’un entretien individuel d’environ un quart d’heure, répété une fois par trois mois. Et pas au comptoir de la pharmacie, mais dans un local séparé, où la confidentialité de l’entretien sera respectée. Le tout sera entièrement gratuit pour le patient. La pathologie choisie pour cette innovation est l’asthme, une maladie qui touche presque 10% des enfants et des aînés, mais aussi 7% des adultes. « Potentiellement, plus de 160.000 Belges sont concernés », explique Christian Elsen, vice-président de l’Association Pharmaceutique Belge, qui vient de conclure l’accord avec les mutuelles et l’Inami. Pour un entretien de ce type, le pharmacien recevra 20 euros.

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