Deux avocats, une condamnation définitive
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(Belga) Les pharmaciens auront bientôt tous accès à l’ensemble des médicaments qu’une personne achète dans toutes les pharmacies du pays, révèlent samedi les journaux de Sudpresse. Le but est d’éviter les mauvais mélanges et de lutter contre les abus.
L’Association pharmaceutique belge (APB) a obtenu l’accord de partager toutes les données d’achat des clients des pharmacies entre tous les professionnels du secteur. « C’est un système qui va nous permettre de mieux conseiller le patient et de savoir ce qui lui a été délivré ailleurs. (…) Cela permettra ainsi d’éviter de mauvais mélanges de médicaments car le patient ne pense pas toujours à dire à son médecin qu’il prend telle pilule et les interactions entre certains médicaments peuvent être dangereuses », explique Charles Ronlez de l’APB. « Cela permettra aussi de déceler les abus », qu’il s’agisse de trafic de médicaments ou de fausses prescriptions. Ce système de dossier pharmaceutique partagé, qui nécessitera l’accord du patient/client, va bientôt rentrer dans sa phase de test.
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(Belga) Pendant la période 2006-2011, les Commissions médicales provinciales ont soumis au parquet 39 dossiers pour exercice illégal de la médecine. Dans un certain nombre de cas, il s’agit de médecins qui continuent à exercer durant une période de suspension, d’après une réponse de la ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx (PS) à une question écrite de Bert Anciaux (sp.a).
Entre 2006 et 2011, 163 médecins ont été temporairement suspendus sur les conseils de l’Ordre des médecins. La durée moyenne d’une suspension s’élève à 68 jours. Selon la loi, un médecin doit être membre de l’Ordre pour pouvoir exercer. Les Commissions médicales provinciales, qui jugent de l’aptitude physique et mentale à pratiquer la médecine, ont également retiré douze visas temporairement et six définitivement. Ces visas garantissent la validité du diplôme du médecin.
(Belga) La liste « Ne m’appelez plus », anciennement Robinson, qui regroupe les coordonnées téléphoniques des consommateurs belges ne désirant plus être contactés à des fins commerciales est désormais opérationnelle. La nouvelle version de cette liste a été présentée récemment par l’Association belge de marketing direct (Belgian Direct Marketing Association – BDMA).
En août dernier entrait en vigueur une loi contraignant les sociétés de marketing direct à effacer de leurs bases de données les personnes inscrites sur une telle liste. Les entreprises qui prennent tout de même contact avec ces personnes devraient être sanctionnées d’une amende. Il aura fallu attendre quelques mois avant l’entrée en fonction de la nouvelle liste, mise sur pied avec les principaux opérateurs télécoms du pays. « La programmation et le transfert des 220.000 numéros déjà inscrits ont pris du temps », explique Greet Dekocker, directrice de la BDMA. L’inscription à la liste est gratuite et peut se faire par mail, par téléphone ou par courrier traditionnel. Tant les numéros fixes que mobiles peuvent être ajoutés à la liste. L’inscription expire après deux ans. L’Association considère qu’après une telle période de nombreux numéros de téléphone ne correspondent plus aux mêmes propriétaires. Et les nouveaux titulaires ne souhaitent peut-être pas être privés d’offres publicitaires, commente-t-on à la BDMA. Chaque consommateur devra donc se manifester s’il veut prolonger sa présence sur la liste « Ne m’appelez plus ». Les internautes seront avertis par courriel quelque temps avant l’expiration de l’inscription. Plus d’infos sur www.ne-m-appelez-plus.be