Protégé : Le Journal du Médecin se meurt…
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L’ancienne présidente du tribunal de commerce de Bruxelles a été reconnue coupable de faux en écriture, usage de faux et violation du secret professionnel.
(Belga) La cour d’appel de Bruxelles a condamné lundi l’ex-magistrate Francine De Tandt à une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 550 euros.
L’enquête concernait deux reconnaissances de dettes que l’ex-magistrate, son frère et sa belle-soeur avaient signé pour un montant de 21 millions de francs belges à payer à l’homme d’affaires Luc Vergaelen.
Ces reconnaissances avaient été signées en 1999 mais la date mentionnée sur les documents était décembre 1998. Pour le parquet-général, il s’agissait ici de faux documents mais selon la cour d’appel, ces documents traduisent bien la réalité des faits.
Lorsque Francine De Tandt s’est déclarée candidate au poste de présidente du tribunal de commerce de Bruxelles, en 2007, elle avait produit un document écrit dans lequel M. Vergaelen déclarait n’avoir jamais conclu d’accord commercial avec elle, ce que le parquet-général considérait également comme un faux. La cour d’appel a également estimé qu’il s’agissait d’un faux car les reconnaissances de dettes démontrent justement le contraire.
L’homme d’affaires Luc Vergaelen, également poursuivi, a écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis et d’une amende de 550 euros, également pour faux en écriture. Le frère et la belle-soeur de l’ex-magistrate ont eux été acquittés.
Par ailleurs, la juge s’était entretenue avec un collègue à propos de la vente de Fortis à BNP Paribas, ce qui relevait d’une violation du secret professionnel.
La société Dental Clinics a le plaisir d’annoncer l’ouverture prochaine d’un centre dentaire prodiguant des soins spécialisés aux enfants jusqu’à 13 ans.
Afin de placer l’enfant dans une ambiance agréable, le centre prend le nom de Dental Kids Club et met à la disposition de ses petits patients : jeux, peluches, BD, vidéos et décoration adaptée.
Idéalement situé dans le clos résidentiel Jecta, en face d’une plaine de jeux et à la lisière du bois de Dieleghem, le Dental Kids Club possède son propre espace vert.
A la belle saison, un ensemble d’attractions permettra en effet aux enfants de s’amuser dans le jardin du Dental Kids Club.
Le concept est raffiné : la salle d’attente est un lieu d’amusement consacré à l’enfant, d’où les parents sont « bannis » : ils retrouveront leur enfant dans le box, au moment des soins, s’ils le désirent.
La disposition en forme de U du clos Jecta évoque le kiss and drive typique des écoles américaines: l’accueil se fera via l’entrée en façade ou, lorsqu’il fait beau, via le Kids Desk, situé à l’entrée du jardin.
Une bande dessinée et une vidéo YouTube permettront aux mamans d’expliquer à leurs enfants comment fonctionne le Dental Kids Club.
Le site web du Dental Kids Club sera accessible à l’URL : dentalclinicsgroup.com et sa page Facebook est d’ores et déjà créée, voir : facebook.com/DentalKidsClub
Nous avons récemment entendu cette histoire provenant de deux sources médicales distinctes (une gynécologue et un ophtalmologue wallons) : « le tiers-payant sera bientôt interdit pour les soins ambulatoires » (sic).
Ce bruit bizarre semble trouver son origine dans le fait que le médecin ne peut excéder l’honoraire INAMI s’il applique le tiers-payant.
Un génie a renversé cette proposition, laquelle devient alors : le tiers-payant est interdit aux médecins non conventionnés (puisqu’ils peuvent excéder l’honoraire INAMI), puis à tous les médecins.
Le plus absurde, c’est que ce bruit survient à un moment où il est question de rendre le tiers-payant obligatoire pour les BIM-OMNIO et les malades chroniques !
Comment de tels bruits peuvent-ils prendre naissance, puis atteindre une ampleur pareille auprès d’un public instruit et encadré reste pour nous un motif d’étonnement total…
(Belga) Le Conseil Supérieur de la Justice (CSJ) a décidé de proposer la candidature de Winneke Neirinck, actuellement vice-présidente au tribunal de commerce de Bruxelles, pour succéder à Francine De Tandt à la tête du tribunal, annonce mercredi L’Echo sur son site internet. La proposition faite par le CSJ est généralement suivie par le ministre de la Justice.
La candidate est spécialisée dans les affaires financières. Mme Neirinck devrait ainsi devenir la troisième femme consécutive nommée à la tête du tribunal de commerce le plus actif du pays. Francine De Tandt, qui s’était illustrée dans bon nombre de dossiers – dont l’affaire Fortis – a connu une fin de carrière dont elle se serait volontiers passée. Celle qui avait également prononcé la faillite de la Sabena a été rattrapée par la Justice pour une affaire de faux liée à une dette de 500.000 euros contractée par son frère. Elle était également poursuivie pour violation du secret professionnel dans l’affaire Fortis, rappelle le quotidien économique.