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L’article 17 § 12 de la Nomenclature (radiologie) : des obligations parfois méconnues

28 août, 2009 par Tiers Payant

L’article 17 § 12 de la Nomenclature (radiologie) dispose :

§ 12. Pour pouvoir être portées en compte, les prestations effectuées par un médecin spécialiste en radiodiagnostic doivent répondre aux conditions suivantes :

1. Avoir été prescrites par un médecin ayant ce patient en traitement soit dans le cadre de la médecine générale, soit dans le cadre d’une spécialité médicale à l’exclusion de la radiologie ou par un praticien de l’art dentaire ayant le patient en traitement dans le cadre des soins dentaires.

La prescription doit répondre aux modalités spécifiées ci-après:

2. Doivent être mentionnés sur la prescription :

– le nom et prénom du patient;
– le nom, le prénom, l’adresse et le numéro d’identification du prescripteur;
– la date de la prescription;
– la signature du prescripteur.

La prescription doit comporter une explication de la demande de diagnostic à l’adresse du radiologue et une indication du type d’examen souhaité.

3. Un protocole écrit de l’examen doit être établi et conservé.

Ce protocole doit être structuré comme une réponse à la demande de diagnostic et doit contenir la justification des techniques et procédés utilisés.


4. L’attestation de soins doit porter les nom, prénom et numéro d’identification du prescripteur. Les prestations qui sont effectuées à l’occasion d’une même prescription doivent être groupées sur l’attestation de soins.

5. Les prescriptions doivent être gardées pendant deux ans par le radiologue. Elles doivent être classées par ordre chronologique sur base de la date d’exécution de la prestation. Elles sont exigibles pour vérification, même en dehors de toute enquête, par l’Ordre, le Service du contrôle médical de l’Institut national d’assurance maladie-invalidité et les
instances judiciaires.

Un double du protocole doit être gardé avec la prescription.

« A.R. 25.2.2003 » (en vigueur 1.5.2003)
« 6. En ce qui concerne la prestation 450192 – 450203, l’invitation émanant de l’autorité organisatrice peut avoir valeur de prescription. Cette invitation doit mentionner le nom et le prénom de la patiente et la date d’expédition. Dans ce cas, les points 1, 2 et 4 ne sont pas d’application. »

Commentaires :

1. Toutes ces conditions doivent être remplies cumulativement afin que les prestations de radiologie puissent être portées en compte : les dispositions de la NPS étant d’ordre public, cette obligation est impérative.

En d’autres termes, si une seule d’entre elles n’est pas remplie, la prestation ne peut être attestée – et sa valeur est donc zéro (l’indu différentiel calculé pour les prestations non conformes s’élèverait dans ce cas à la totalité de la valeur de remboursement des codes NPS).

2. Les prestations de radiologie doivent être prescrites par un médecin (ou un dentiste) ayant le patient en traitement : cela suppose que, préalablement à la prescription, une relation soignant-soigné se soit instaurée (au moins une consultation).

Le seul cas où un patient n’étant pas en traitement chez un médecin (ou un dentiste) peut bénéficier de prestations de radiologie est le dépistage de masse (p.ex. Brumammo).

3. La prescription de l’examen doit être signée, mais non le protocole (le radiologue doit cependant être « identifiable » – cfr avis du CTM dans la News du 14 octobre 2008 Le radiologue ne doit pas signer le protocole).

La prescription doit comporter le N° INAMI du prescripteur.

Elle doit, outre évidemment le type d’examen demandé, comporter une explication de la demande de diagnostic à l’adresse du radiologue, c’est-à-dire des données ou un diagnostic cliniques.

4. Le protocole doit être structuré comme une réponse à la demande de diagnostic et doit contenir la justification des techniques et procédés utilisés.

Cette condition est susceptible de donner du fil à retordre dans certains cas, notamment les examens répétitifs ; le SECM ne semble toutefois pas (trop) insister sur ce formalisme.

5. Le radiologue doit conserver durant deux ans le double du protocole accompagné de la prescription, classés par ordre chronologique : un classement alphabétique, et a fortiori la conservation dans un dossier médical de connexiste ou de policlinique sont donc exclus.

6. L’ASD délivrée par le radiologue doit porter les nom, prénom et numéro d’identification du prescripteur.

7. Attention à l’article 17quater § 4 ! Le médecin spécialiste non radiologue qui effectue des prestations d’imagerie médicale sans avoir le patient en traitement doit respecter les conditions de l’article 17 § 12 :

« A.R. 26.3.2003 » [en vigueur 1.4.2003 (« A.R. 22.4.2003 » + Erratum M.B. 29.4.2003)]
« § 4. Pour pouvoir être portées en compte et remboursées, les prestations effectuées par un médecin spécialiste autre qu’un médecin spécialiste en radiodiagnostic pour un malade qu’il n’a pas en traitement, doivent être prescrites par un médecin et satisfaire aux conditions prévues pour le médecin spécialiste en radiodiagnostic à l’article 17, § 12.
Les échographies de l’abdomen et/ou du petit bassin dans le cadre de la surveillance d’une même grossesse peuvent être prescrites par une accoucheuse pour une patiente en traitement dans le cadre des prestations d’obstétrique requérant sa qualification. »

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Frottis cervico-vaginal : les précisions de l’INAMI

25 août, 2009 par Tiers Payant

On trouvera ci-dessous le texte de la lettre de l’INAMI, datée du 28 juillet 2009, à ce sujet.

Voici ce qu’il faut surtout en retenir :

1. A compter du 1er juillet 2009, il faut toujours raisonner en termes d’années civiles (c’est-à-dire calendrier).

2. L’AR n’est pas rétroactif en ce sens que les patientes ayant subi plusieurs frottis en 2008 ou 2009 devraient rembourser les examens excédentaires, mais le plus récent frottis réalisé avant le 1er juillet 2009 détermine néanmoins l’année civile au cours de laquelle le frottis suivant sera remboursé. Il n’y a donc pas « remise des compteurs à zéro » au 1.7.09, puisque les OA tiennent compte de frottis réalisés avant cette date !

3. Le tableau figurant en page 2 de la lettre de l’INAMI permet de déterminer facilement quand le frottis suivant sera remboursé. Curieusement, l’INAMI y parle d’année de « facturation », alors qu’il serait plus correct de considérer l’année de réalisation de la prestation (ce qui est du reste objectivé par la phrase : « La période de référence à prendre en compte pour appliquer ces nouvelles dispositions est l’année  du dernier frottis, du dernier examen cytopathologique facturé à l’assurance soins de santé… »)

4. Sauf pour des patientes connues et fidèles, il est sans doute préférable de percevoir au comptant l’honoraire pour le frottis (114030), soit en 2009 la somme de… 4,72 euros.

5. Porter en compte – p.ex. via le tiers-payant – un frottis non remboursé ne constitue pas une infraction, puisque l’OA n’a rien payé !

Télécharger : Précisions INAMI.pdf

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Dix pc des travailleurs bruxellois sont pauvres

25 août, 2009 par Tiers Payant

(Belga) Un travailleur sur dix vit sous le seuil de pauvreté à Bruxelles contre 3,7 pc en Wallonie et 2,5 pc en Flandre, rapporte jeudi un quotidien flamand.

Le phénomène des « pauvres au travail » (working poor) est donc également présent en Belgique. Il s’agit de personnes qui ont un travail mais qui gagnent trop peu pour se maintenir au-dessus du seuil de pauvreté. Ce seuil est fixé, à l’échelle internationale, à 60 pc du revenu moyen. Celui-ci varie en fonction du groupe de population; 2.000 euros par mois pour un chef de ménage et 1.000 euros pour un isolé. Une enquête du Centre pour la politique sociale (Centrum voor Sociaal Beleid – CSB) de l’université d’Anvers révèle que près d’un travailleur bruxellois sur dix (9,7 pc) se situe sous le seuil de pauvreté. Le CSB souligne dans son rapport que les travailleurs avec un salaire faible ne vivent pas nécessairement dans la pauvreté. Bon nombre d’entre eux (notamment ceux disposant d’un travail à temps partiel) vivent en effet dans une famille à plusieurs revenus.

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