Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

Soutenons le Réseau Dentaire Social VIP

13 mars, 2012 par Dr R. BOURGUIGNON

Souvent, « dentisterie sociale » ou « tiers-payant dentaire » sont des mots qui riment avec « soins de moindre qualité » voire « déshumanisation ».

Certes, le centre dentaire social y est parfois pour quelque chose, mais souvent aussi le patient lui-même est loin d’être irréprochable : rendez-vous manqués, impayés, anciennes prothèses réalisées dans les sept ans mais non déclarées… la liste est longue des manquements imputables au patient.

Tout cela tire la dentisterie sociale – ou en tout cas son image – vers le bas, pour en faire une dentisterie de magouilles – que l’on songe aux scandaleux Nisol et Bisson -, destinée à de malheureux chômeurs ou SDF, ou encore aux nombreux illégaux qui survivent dans les grandes villes.

Or, en 2012 plus que jamais, la dentisterie sociale – entendez : celle où le tiers-payant prend une large part – est nécessaire à la population.

C’est en effet la crise : au niveau du patient, c’est le temps – mondialisation oblige – des loyers hors de prix et de l’énergie impayable ; c’est aussi le temps du tiers-payant obligatoire… pour le simple MG.

Une jeune institutrice gagnant à peine 1.200 euros net par mois peut-elle réellement se permettre d’acquitter des factures d’honoraires dentaires de 150 ou 200 euros quand son seul loyer – hors charges – s’élève déjà à quelque 500 euros par mois ?

Non, évidemment… mais est-elle pour autant une « malheureuse » condamnée à faire la file dans une Cour des miracles en version dentaire ?

Nous n’avons jamais partagé la vision de la VVT, cette organisation flamande qui a sans cesse tenté de réduire le tiers-payant à un rôle marginal, et qui s’est d’ailleurs fait lourdement sanctionner lors des élections dentaires de juin 2011 : pour la VVT, « le tiers-payant ce sont les pauvres, et les pauvres c’est la Wallonie ».

D’où l’idée de réhabiliter la dentisterie sociale par un label de qualité, par un « win-win » réconciliant dentistes et patients, via l’autodiscipline de chacun.

« Réseau Dentaire Social VIP » : voilà bien un nom porteur d’une contradiction qui interpelle !

Comment serait-il possible d’être traité comme un VIP quand on se rend dans un centre dentaire « social » aux portes duquel il faudrait soi-disant abandonner toute fierté, puisque c’est « le bas de gamme ».

Nous refusons cette équation : il est parfaitement possible de garantir au patient social – quelles que soient son origine ou sa condition – le même confort, les mêmes égards, les mêmes soins, les mêmes services que ceux dont bénéficient les patients aisés.

C’est une question d’organisation et de volonté.

Mais c’est aussi, comme dit plus haut, une question dans le chef du patient lui-même, qui doit alors répondre aux efforts consentis par le centre.

Est-il si difficile de prévenir son dentiste en cas d’empêchement ? Est-ce trop demander d’être sincère en matière de soins à périodicité limitée – car dans le régime du tiers-payant, c’est le dentiste qui sera sanctionné financièrement ? Est-il vraiment impossible d’acquitter le ticket modérateur ?

Sans même parler de toutes les conséquences du mensonge des patients « sociaux » aux inspecteurs de l’INAMI : voir à ce sujet notre édifiante News du 13 février 2012 intitulée SECM, mensonges et PVA (SECM, lies and depositions)

Le Réseau Dentaire Social VIP sera donc soigneusement encadré et protégé du point de vue de la défense SECM.

Si vous aimez Facebook, vous pouvez visiter la page du Réseau Dentaire Social VIP, qui est l’avant-garde du site qui lui sera consacré : vous y trouverez notamment la « Charte » des devoirs des uns et des autres et le recours à l’arbitrage en cas de litige.

Vous y lirez également des articles sur les conséquences – très graves – de l’absentéisme, ainsi que sur de nombreux autres thèmes sociaux.

La philosophie du Réseau Dentaire Social VIP peut être résumée comme suit : le patient « social » qui fait l’effort de respecter son dentiste ne doit pas « s’abaisser » dans un centre dentaire social : il doit au contraire être traité comme un authentique VIP.

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Les médecins belges quittent le pays

13 mars, 2012 par admin

(Belga) Les médecins belges sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter le pays pour s’installer ailleurs, essentiellement en France et en Allemagne, où les conditions de travail sont meilleures, écrit Le Soir. Parallèlement, de plus en plus de médecins européens s’installent en Belgique.

Les médecins belges sont recherchés à l’étranger car leur formation, notamment en anesthésie ou en radiothérapie, est très appréciée, selon l’Absym (Association belge des syndicats médicaux). Ils se voient alors proposer des conditions salariales plus intéressantes, par le biais par exemple de contrats de salariés. En 2011, 254 spécialistes formés en Belgique ont quitté le pays. Parallèlement, on constate un doublement des médecins européens installés en Belgique. Ils seraient attirés par les 3.000 euros brut proposés par les hôpitaux. « Mais ils déchantent vite, car la vie est plus chère ici », souligne l’Absym.

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Protégé : Simple comme CRC

8 mars, 2012 par admin

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Dents de lait après 15 ans : comment attester ?

6 mars, 2012 par Dentiste D. HATZKEVICH

En cas d’agénésie d’une dent définitive, il n’y a – suite au manque de croissance de celle-ci vers la surface – pas résorption des racines de la dent de lait, laquelle reste à sa place.

Si le patient est âgé de plus de 15 ans, on se trouve théoriquement dans l’obligation d’utiliser le code de Nomenclature réservé aux dents lactéales, alors que celui-ci n’est valable que jusqu’au quinzième anniversaire.

Pour sortir de cette impasse, il convient d’attester comme suit :

a) obturation coronaire : on indique le numéro de la dent de lait et on atteste les codes des dents définitives, sur un maximum de 3 faces (cfr dent de lait) ;

b) obturation canalaire : on indique le numéro de la dent de lait et on atteste les codes des dents définitives, mais ici sans qu’il soit question de limite quant aux nombre de canaux*.

Les OA rejettent en effet les codes réservés aux dents lactéales si le patient est âgé de plus de 15 ans.
________________
* Cela étant, une intéressante question se pose : pour les dents définitives, il faut obturer au moins jusqu’à 2mm de l’apex (radiologique) de la racine, tandis que pour les dents de lait, la règle est que l’obturation doit s’étendre jusqu’au 1/3 du canal seulement !

Qu’en est-il en cas d’agénésie d’une dent définitive ?

Du point de vue dentaire, si la dent est définitive – même s’il s’agit d’une dent lactéale -, il faut évidemment obturer jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à l’apex physiologique.

En revanche, du point de vue réglementaire, il ne faut obturer que jusqu’au 1/3 du canal.

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Délai entre le placement d’une prothèse dentaire inférieure et celui d’un implant ostéo-intégré

5 mars, 2012 par Dr R. BOURGUIGNON

QUESTION :

Cher Docteur,

Je vous fais part de ce mail suite à la conversation téléphonique que nous avons eue cet après-midi.

Je vous demande s’il est nécessaire d’avoir un délai de 6 mois entre le placement d’une prothèse amovible inférieure et un ancrage.

Je vous en remercie d’avance.

REPONSE :

La réponse à votre question se trouve dans l’article 6 de la Nomenclature (Soins dentaires, règles d’application), § 5bis, 1) et 2) : la prothèse dentaire doit avoir été placée au moins douze mois avant l’implant ostéo-intégré – et donc avant les ancrages dans la prothèse existante.

La raison d’être de ce délai réside dans le libellé de la prestation 308512 – 308523 : le « dysfonctionnement grave » de la prothèse amovible inférieure complète doit avoir eu le temps de se manifester.

En d’autres termes, l’AMI ne rembourse pas d’office les implants ostéo-intégrés, après 70 ans.

Il n’existe en revanche aucun délai réglementaire entre le placement de l’implant et celui du pilier ou des ancrages…

Une « période de garantie » de douze mois court à compter du placement de l’implant ostéo-intégré: l’intervention de l’AMI est unique, et le prestataire s’astreint donc à suivre – et éventuellement remplacer gracieusement – l’implant, durant un an*.

Les consultations sont toujours comprises, dès lors qu’elles ont trait à l’implant ainsi qu’à la prothèse.

« A.R. 20.3.2009 » (en vigueur 1.5.2009) + « A.R. 12.11.2009 » (en vigueur 1.1.2010)
« § 5bis. Implants oraux

Le droit à l’intervention de l’assurance pour les prestations 308512-308523 et 308534-308545 est unique et subordonné aux conditions suivantes, qui doivent toutes être réalisées complètement :

1) l’assuré doit être depuis au moins 12 mois porteur d’une prothèse amovible inférieure complète sur un maxillaire inférieur totalement édenté;

2) cette prothèse amovible inférieure complète doit présenter une occlusion, une articulation, un ajustement et un design corrects, doit avoir au moins 12 mois, et avoir bénéficié d’un remboursement d’une prestation de la rubrique « Prothèses dentaires amovibles, consultations comprises » de l’assurance obligatoire ou de l’assurance complémentaire pour les indépendants;

3) les implants doivent avoir un diamètre minimal de 3 mm et une longueur minimale de 7 mm pour la partie ostéo-intégrable;

4) seuls les implants dont le pilier est détachable de l’implant sont retenus;

5) les implants ne peuvent être de nature provisoire;

6) les données techniques relatives aux matériaux utilisés – les implants, piliers et ancrages – doivent être conservées dans le dossier dentaire du patient.

L’intervention de l’assurance pour les prestations 308512-308523 est unique et rembourse l’intervention chirurgicale, le matériel utilisé, le suivi et si éventuellement nécessaire le remplacement pendant 12 mois après placement.

L’intervention de l’assurance pour les prestations 308534-308545 est unique et rembourse les piliers, les ancrages et leur placement, les séance(s) de contrôle et le suivi pendant 30 jours à partir du placement des ancrages dans la prothèse amovible inférieure complète. »

RAPPEL :

« A.R. 20.3.2009 » (en vigueur 1.5.2009)
« IMPLANTS ORAUX, consultations comprises :

308512 308523 * Placement de deux implants ostéo-intégrés dans le maxillaire inférieur édenté en cas de dysfonctionnement grave d’une prothèse amovible complète qui satisfait aux conditions fixées dans l’article 6, § 5bis, à partir du 70e anniversaire L 1860

308534 308545 * Placement du pilier sur deux implants et la mise en place des ancrages correspondants dans la prothèse amovible inférieure complète existante, à partir du 70e anniversaire L 1745 « 
______________
* Au terme de cette période de garantie de douze mois – et s’il s’avérait nécessaire de remplacer l’implant -, le prestataire conventionné pourrait donc facturer des honoraires non remboursables au patient.

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