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Dental Clinics assurera les soins dentaires de la troupe Cirque du Soleil lors de son passage à Anvers

20 mai, 2012 par admin

La célèbre troupe d’origine québecoise Cirque du Soleil sera à Anvers du 5 juin au 14 août 2012 dans le cadre de sa grande tournée européenne – Pays-Bas, Belgique, Suisse et Allemagne -, pour y donner des représentations de son spectacle Corteo.

Dental Clinics assurera les soins dentaires de ses deux cents membres lors de son passage à Anvers.

En effet, les déplacements du Cirque du Soleil sont soigneusement réglés et un fournisseur de chaque catégorie est pressenti longtemps à l’avance.

Corteo (qui signifie « cortège » en italien) est une joyeuse procession, une parade festive imaginée par un clown. Alliant prouesses acrobatiques, comédie et jeu d’acteurs, le spectacle Corteo plonge le spectateur dans un univers théâtral empreint de ludisme et de spontanéité, situé dans un espace étrange entre ciel et terre.

Dans une ambiance de fête foraine, le clown évoque ses propres funérailles, sous le regard attentionné d’une volée d’anges bienveillants. Opposant le grand et le petit, le ridicule et le tragique, la magie de la perfection et le charme de l’imperfection, le spectacle fait appel à la force et à la fragilité du clown, mais aussi à sa sagesse et à sa tendresse, pour illustrer la part d’humanité en chacun de nous. Porté par des sonorités tantôt lyriques, tantôt cocasses, Corteo est une fête intemporelle où l’illusion chatouille la réalité.

Un aperçu du spectacle Corteo est disponible ici.

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Revenu plafonné pour le dentiste, sous peine de contrôle (Le Soir du 19.5.12)

20 mai, 2012 par admin

RICARDO GUTIERREZ, Le Soir du samedi 19 mai 2012

Dentisterie / Un système de points pour limiter les prestations


Vent de panique dans les cabinets de dentisterie sociale du Royaume… De nouvelles dispositions visant à identifier d’éventuels fraudeurs instaurent, de facto, un plafonnement des honoraires. « Du jamais vu, en Belgique », commente-t-on chez Securimed, un des principaux services de défense juridique des dentistes.

La décision a été prise, le 24 avril dernier, lors d’une réunion de la Commission nationale dento-mutuelliste. Par quatre voix contre six (1), la Commission a voté la mise en œuvre d’un mécanisme d’attribution de « points » aux dentistes, en fonction du type de prestation facturée. Le calcul tient compte à la fois des actes posés (par exemple, l’examen buccal annuel) et des fournitures consommées (une prothèse, par exemple).

Concrètement, le dentiste ne pourra plus excéder une moyenne de 200 points par jour ou de 45.000 points par an, ce qui correspond à un chiffre d’affaires évalué à plus de 300.000 euros par an (valeur des remboursements réclamés à l’assurance maladie, l’Inami). Tout dentiste qui dépasserait cette limite se verrait automatiquement et immédiatement infliger un contrôle approfondi par les inspecteurs assermentés de l’Inami.

L’enquête est supposée faire la part des choses entre les dentistes qui présenteraient un profil exceptionnel explicable par des éléments objectifs, et ceux qui seraient purement et simplement des fraudeurs.

Les dentistes sociaux se sentent visés

« Le problème, commente le Dr Robert Bourguignon, directeur du cabinet conseil Securimed, c’est que cette mesure cible, sans le dire, les cabinets de dentisterie sociale, qui ne facturent que des prestations remboursées par l’Inami, alors que les dentistes “de luxe“ ou non-conventionnés ont l’opportunité, eux, de facturer des prestations très coûteuses et non remboursées par l’Inami à leurs patients ».

Le Dr Bourguignon estime qu’outre le dentiste social de base, la mesure pénalisera aussi les orthondontistes, qui sont rémunérés au forfait, et qui risquent donc de dépasser régulièrement (chaque fois qu’ils facturent leur forfait) le cap des 200 points par jour. « Chez les médecins, de telles mesures auraient provoqué un tollé général ».

(1) La Société de Médecine dentaire (SMD) et le Verbond der Vlaamse Tandartsten (VVT) ont voté pour ; les Chambres syndicales dentaires (CSD) et la Vlaamse Beroepsvereninging Tandartsen (VBT) ont voté contre.

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Facebook visé par une plainte en nom collectif (« class action ») pour atteinte à la vie privée

19 mai, 2012 par admin

(Belga) Des avocats représentant des internautes américains ont annoncé vendredi avoir déposé une plainte en nom collectif contre le réseau social sur internet Facebook, qui pourrait selon eux devoir verser plus de 15 milliards de dollars pour atteinte à la vie privée.

Cette plainte, déposée devant un tribunal fédéral à San José (Californie, ouest des Etats-Unis), fait suite à « la révélation en septembre 2011 que Facebook surveillait illégalement la navigation sur internet de ses utilisateurs même après qu’ils se soient déconnectés du site ». « Cette procédure rassemble 21 dossiers liés déposés dans plus d’une dizaines d’Etats entre 2011 et début 2012 », ont précisé les avocats dans un communiqué. Selon eux, la législation sur les écoutes pourrait permettre d’accorder à chaque utilisateur un dédommagement de 100 dollars par infraction, avec un maximum de 10.000 dollars. « Même si les actions dont est accusé Facebook ne représentent qu’une seule infraction à la législation sur les écoutes par utilisateur, cela sous-entend des dommages de plus de 15 milliards de dollars », ont fait valoir les avocats. Facebook n’était pas joignable dans l’immédiat pour commenter cette information.

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Un mécanicien-dentiste condamné pour blanchiment de dents

18 mai, 2012 par admin

(Belga) La cour d’appel d’Anvers a condamné un mécanicien-dentiste, Filip M., à 2.750 euros d’amende avec sursis parce qu’il a blanchi des dents pendant deux ans. Son laboratoire de Zwijndrecht a écopé de la même amende, de manière effective. En première instance, le mécanicien-dentiste et son laboratoire avaient été acquittés.

L’association des dentistes flamands avait déposé une plainte en 2008 car le blanchiment dentaire comporte un aspect médical que seul un dentiste est habilité à faire. Filip M. avait de plus fait de la publicité pour ces blanchiments, ce qui est interdit. Des perquisitions avaient eu lieu le 30 juillet 2008 au domicile de l’inculpé. Son matériel avait été saisi. Il avait avoué qu’il effectuait du blanchiment dentaire depuis 2006, mais son avocat avait argué que cela concernait uniquement des interventions superficielles pour lesquelles un diplôme de dentiste n’est pas requis. Le mécanicien-dentiste et son laboratoire avaient été acquittés en première instance, mais la cour d’appel a estimé que le blanchiment comportait des risques, notamment en raison du produit utilisé.

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Ce que Michel DEVRIESE (SMD) n’ose pas vous dire : vos revenus seront désormais plafonnés (1)

17 mai, 2012 par Dr R. BOURGUIGNON

Lors d’une récente réunion de la CNDM, le 24 avril 2012, la Société de Médecine Dentaire (SMD) a approuvé – contre l’avis des Chambres Syndicales Dentaires (CSD) et contre celui de la Vlaamse Beroepsvereniging Tandartsen (VBT) – un nouveau mécanisme destiné à lutter contre la dentisterie sociale.

L’information perce en effet depuis quelques jours en provenance du nord du pays (les pauvres y sont nettement moins nombreux, et la dentisterie de luxe y est florissante…) : un système de « points » va être mis en œuvre afin de plafonner les revenus INAMI des dentistes belges.

Vous avez bien lu : plafonner les revenus des dentistes belges

Le grand initiateur de ce projet n’est autre que celui qui avait introduit en 2007 – puis réintroduit en 2009, en pleine crise économique, – les fameux « quotas maximaux de pauvres », limitant à 5% (sic) le pourcentage de patients défavorisés hors BIM-OMNIO que chaque dentiste belge avait – selon lui – le droit de soigner : Michel DEVRIESE.

Son projet s’étant désintégré sur le glacis de Securimed et de ses avocats, DEVRIESE s’en prend à présent à ses confrères, dont il veut limiter les revenus.

Comment ce système – plutôt tarabiscoté – de « points de valeur » (« P-waarde » en néerlandais) fonctionne-t-il ?

Chaque acte dentaire est fictivement scindé en une valeur « travail » et une valeur « matériel » : par exemple respectivement 80 et 20 pour cent dans le cas d’une obturation : le « ratio » R égale donc 0,8.

Le but de cette opération est de sous-pondérer l’impact des prestations consommatrices de fournitures (p.ex. les prothèses pour lesquelles R = 0,5) affectant la marge bénéficiaire laissée au dentiste : une consultation ou un examen buccal annuel auraient ainsi une valeur « matériel » nulle (R = 1).

Le pourcentage « travail » R est ensuite appliqué au taux des honoraires INAMI de 2010, puis divisé par sept (en réalité 6,98 – soit la plus petite valeur d’honoraire dentaire*) et enfin arrondi à l’unité la plus proche pour donner la valeur en points P de la prestation (sic).

Pour ceux qui aiment les équations : P = (Taux 2010 x R) / 6,98

Une obturation sur trois faces chez l’adulte (code NPS 304415 – 304426) vaudrait ainsi en chiffres ronds : (80% x 54,82) / 7 = 6,28 arrondis à 6 points (voir ci-dessous).

Le dentiste ne peut excéder une moyenne de 200 points par jour ou 45.000 P par an**, ce qui correspondrait grosso modo à un chiffre d’affaires annuel de 350.00 euros – ou selon d’autres sources 315.000 euros*** – pour ce qui concerne les prestations remboursées par l’INAMI ; ce montant représenterait la valeur de remboursement (et non l’honoraire).

Cette moyenne est calculée – ceci est très important, car démontre la volonté de DEVRIESE de lutter à très bref délai contre la dentisterie sociale – sur une période minimale de 30 jours prestés consécutifs****, chaque journée au cours de laquelle au moins six actes de l’art. 5 de la NPS auront été attestés comptant pour un jour presté.

98% des dentistes se situeraient en dessous des deux plafonds ci-dessus (le quotidien et l’annuel).

Les stagiaires devront évidemment attester sous un numéro INAMI distinct de celui de leur maître de stage.

La valeur P – ou plus exactement P1, P2, P3, etc – remplacerait à terme les lettres-clés L, K et N dans la nomenclature de dentisterie.

A l’origine, en décembre 2011, DEVRIESE voulait limiter les revenus de ses confrères à 150 points par jour, mais il a dû faire marche arrière devant l’indignation des autres organisations représentatives.

Il est clair que les grands centres dentaires sociaux vont accélérer le recrutement de dentistes conservant un cabinet dans leur pays d’origine au sein de l’Union Européenne, qu’il s’agisse du Portugal, de la Grèce ou de la Roumanie, etc*****.

Pour eux, rien ne changera puisqu’ils peuvent multiplier à volonté le nombre de leurs collaborateurs : c’est le dentiste de la base qui subira de plein fouet le plafonnement de ses honoraires, tel que voulu par DEVRIESE.

Ainsi, les orthodontistes sont fortement pénalisés par son projet, dans la mesure où ils attestent leurs forfaits à un moment précis dans le temps.

On trouvera ci-dessous – en langue néerlandaise, car l’affaire est si politiquement incorrecte aux yeux d’un dentiste francophone qu’elle est actuellement mise sous le boisseau par DEVRIESE – les valeurs de P pour les différentes prestations dentaires.

Télécharger : P-waarden.pdf
___________________
* Correspondant à la seconde radiographie intrabuccale, code NPS 307053 – 307064 N8.
** Quid des attestations rentrées en retard par le dentiste… ou par le patient ?
*** Il est impossible de convertir les points P en euros d’une manière univoque, puisque le coefficient R varie d’une catégorie d’actes à une autre : P prend donc plusieurs valeurs.
**** Cela permet au CIN de choisir n’importe quelle période mobile de 30 jours prestés consécutifs, même la plus défavorable au dispensateur…
***** Le but recherché n’est pas de compenser des périodes d’hyperactivité en Belgique par des retours au pays, puisque la base minimale de calcul de la moyenne quotidienne est de 30 journées prestées consécutives : l’interruption des prestations belges n’entre donc pas en ligne de compte.

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