(Belga) La Chambre a adopté jeudi à la quasi-unanimité (les Verts se sont abstenus) un projet de loi de la ministre des Affaires sociales et de la Santé Laurette Onkelinx relatif à l’instauration d’une carte ISI+ pour certaines catégories d’assurés sociaux dont les enfants de moins de 12 ans et les étrangers alors que la carte SIS est désormais absorbée par la carte d’identité électronique.

Depuis le 1er janvier, plus aucune carte SIS n’est délivrée. Une carte baptisée ISI+ sera fournie aux personnes qui relèvent de la sécurité sociale belge mais qui ne disposent pas d’une carte d’identité: les ressortissants étrangers, les retraités qui ont cotisé en Belgique mais résident à l’étranger, les travailleurs transfrontaliers et, enfin, les enfants de moins de 12 ans. Les enfants de moins de 12 ans recevront automatiquement une carte ISI+ de la part de l’organisme assureur. La carte SIS peut encore être utilisée à titre transitoire jusqu’à la fin 2015. (Belga)

(Belga) Le CD&V réuni mardi en assemblée générale a approuvé ses listes en vue des élections du 25 mai. Huit des 14 têtes de listes occupent cette place pour la première fois, a annoncé le parti dans un communiqué.

La plupart de ces têtes de listes étaient déjà connues. Le ministre-président flamand, Kris Peeters, emmènera les chrétiens démocrates en province d’Anvers pour le parlement flamand et le secrétaire d’Etat aux Réformes institutionnelles, Servais Verherstraeten, fera de même à la Chambre. Dans le Limbourg, le ministre flamand Jo Vandeurzen tirera la liste pour le parlement flamand tandis que le président et sénateur Wouter Beke l’imitera pour la Chambre. En Flandre orientale, la tête de liste à la Chambre sera le ministre de la Défense, Pieter De Crem, et pour le parlement flamand, il s’agira de la ministre flamande Joke Schauvliege. En Brabant flamand, le ministre des Finances, Koen Geens, sera tête de liste à la Chambre et au parlement flamand, il s’agira de Peter Van Rompuy, fils du président du Conseil européen. Eric Van Rompuy, frère du président européen, sera troisième à la Chambre. En Flandre occidentale, la ministre flamande Hilde Crevits emmènera la liste au parlement flamand. Le secrétaire d’Etat à la Fonction publique, Hendrik Bogaert, fera de même à la Chambre. La présidente du Sénat, Sabine de Béthune, poussera la liste régionale. A Bruxelles, Bianca Debaets et Brigitte Grouwels seront têtes de liste respectivement pour le parlement flamand et le parlement bruxellois tandis que Benjamin Dalle, chef de cabinet de Servais Verherstraeten, emmènera la liste à la Chambre. Pour l’Europe, les trois premières places seront occupées par Marianne Thyssen, Ivo Belet, déjà députés européens, et l’ancien ministre des Finances, Steven Vanackere.

(Belga) Le président de la N-VA, Bart De Wever, est « quasi certain » de se présenter à la Chambre lors des élections du 25 mai prochain, a-t-il indiqué dimanche midi lors du journal télévisé de VTM.

« Je dois encore voir avec mon parti, mais dans mon esprit, c’est quasi certain », a confié le bourgmestre d’Anvers. Le leader indépendantiste flamand a répété dimanche ce qui, à ses yeux, constituait le grand défi du prochain scrutin au niveau fédéral: « Ou bien le gouvernement continue (…) vraisemblablement sans majorité côté flamand, ou bien la N-VA entre dans le gouvernement et on change de cap ». Il espère obtenir de l’électeur un « mandat fort pour parvenir à une autre sorte de gouvernement, avec un autre modèle », a-t-il ajouté. Pour Bart De Wever, un gouvernement incluant la N-VA fera des choix douloureux, mais qui préserveront la prospérité à long terme, comme une limitation des allocations de chômage dans le temps, a-t-il assuré. « Nous souhaitons prendre nos responsabilités dès le premier jour, pas pour une longue crise, mais pour former un gouvernement, si c’est vraiment possible sans le PS. Nous ajouterons alors un volet institutionnel. Je suis vraiment impatient ». Lors de cette interview, le président de la N-VA a à nouveau ciblé les socialistes francophones. « Si nous voulons sauver notre prospérité, il faut prendre congé des PS », a-t-il ainsi jugé, citant notamment le départ récent du patron de bpost, Johnny Thijs, qui a servi, selon lui, de « cible idéologique du PS, avec un ministre (Jean-Pascal) Labille qui a lui-même reçu plusieurs dizaines de mandats du PS », a-t-il dénoncé.