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L' »Action commune » socialiste coordonne son opposition à la coalition suédoise

7 octobre, 2014 par admin

(Belga) Depuis plusieurs dizaines d’années, les partis, syndicats et mutualités socialistes du nord et du sud du pays coordonnent leur opposition au sein de l' »Action commune », qui se réunit régulièrement pour jauger la situation politique et sociale et opérer en réseau. Les réunions « régulières » vont à présent s’intensifier et, surtout, s’inscrire dans une stratégie d’ensemble vouée à décoder en permanence les faits et gestes du gouvernement MR/N-VA/CD&V/VLD, et à préparer la contre-attaque, lit-on mardi dans Le Soir.

Ce groupe réunit PS, FGTB et Solidaris côté francophone et leurs pendants au nord. Il s’est réuni le 29 septembre, en présence notamment d’Elio Di Rupo (président du PS), de Jean-Pascal Labille (secrétaire général de Solidaris), de Bruno Tobback (président du SP.A), de Laurette Onkelinx (future cheffe de groupe PS à la Chambre, vice-présidente du PS), d’Anne Demelenne (secrétaire générale de la FGTB), de Marc Goblet (qui a remplacé Anne Demelenne), de Rudy De Leeuw (président national de la FGTB) et de Michel Jadot (président des Mutualités socialistes). Le but de la réunion était de faire un tour de table sur la « coordination des actions futures » et de préparer une stratégie efficace et durable face au gouvernement dit de l' »ultra-droite ».

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Les suppléments hospitaliers vont jusqu’à 400% à Bruxelles

7 octobre, 2014 par admin

(Belga) Se faire hospitaliser dans une chambre individuelle en Wallonie coûte dans la majorité des cas entre 50 et 150% en plus par rapport à la Flandre. A Bruxelles, les suppléments d’honoraires frôlent parfois les 400% par rapport aux prix pratiqués pour une chambre commune dans le même hôpital, soit 300% de plus que dans la plupart des établissements hospitaliers de Flandre, ressort-il d’une analyse de la Mutualité chrétienne (MC) que relaie L’Echo mardi. Elle estime à 411,5 millions d’euros les suppléments d’honoraires facturés en 2013.

La MC s’est basée sur les déclarations d’admissions dans les hôpitaux l’année dernière. « Pourquoi du côté francophone, où le pouvoir d’achat est plus faible, les patients doivent-ils payer plus cher? », s’interroge-t-elle. Jacques de Toeuf, le vice-président de l’Absym (association belge des syndicats médicaux), voit comme justification le nombre de médecins employés dans les hôpitaux, qui est plus important dans le sud que dans le nord du pays. « Il faut les rémunérer. Les hôpitaux doivent donc générer des rentrées financières. »

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Rotation des patients en « salle d’op » et infirmières instrumentistes

6 octobre, 2014 par Dr R. BOURGUIGNON

QUESTION :

Cher Docteur Bourguignon,

Ayant beaucoup de difficulté à voir clair dans la loi sur les hôpitaux et sur l’art de guérir, je me tourne donc vers vous.

Comme vous le savez, je suis chirurgien vasculaire depuis 19.. et j’opère au …

Dans notre établissement, nous n’avons pas d’assistants en chirurgie ni de stagiaires candidats médecins.

Nous (tous les chirurgiens) travaillons depuis des années avec des infirmières instrumentistes de salle d’opération, soit indépendantes, soit salariées par nos soins.

Dans un souci de simplification et afin de faciliter l’activité de jeunes nouveaux confrères, nous avons demandé à la direction de notre hôpital, que les instrumentistes puissent faire partie du staff infirmier du bloc opératoire et que toutes les infirmières puissent être interchangeables (2 par salle, une qui circule et une qui instrumente à tour de rôle), l’administration de l’hôpital nous facturant à chacun le temps d’utilisation réel de l’instrumentiste (c.-à-d. le temps depuis son brossage jusqu’au moment où elle enlève ses gants, après avoir fait le pansement et rangé les instruments).

Ce système fonctionne depuis presque 2 ans, mais il y a une semaine la direction a dénoncé cette convention, car elle s’est rendu compte que le financement du temps mort entre les interventions était important et correspondait à plus ou moins 30% du temps global. Plus les opérations sont courtes et nombreuses, plus le temps mort est proportionnellement plus important.

La direction souhaite dés lors facturer aux chirurgiens ces 30% de temps mort !

Nous n’avons pas accepté cette proposition…

Nous estimons ne pas en être responsables : en effet, ce temps mort varie en fonction de toute une série de facteurs qui ne sont pas liés à l’acte chirurgical lui-même.

Il dépend du temps (anesthésie) d’endormissement et de réveil du patient, du personnel nettoyant les salles d’op, du temps d’installation du patient en salle (check list), des brancardiers qui conduisent les patients depuis les étages au quartier opératoire, de la préparation des patients dans les étages, du bon fonctionnement des ascenseurs, etc.

J’ai donc plusieurs questions à poser :

1/ depuis quand les médecins ont-ils la charge financière des instrumentistes ?

2/ avant cette date, qui avait la charge financière de l’instrumentiste? Faisaient-elles partie du BMF ?

3/ est-ce que la loi précise clairement si ce sont les chirurgiens qui sont responsables du financement des instrumentistes ou l’ensemble de la collectivité médicale de l’hôpital ?

4/ la fonction d’infirmière instrumentiste de salle d’opération, est-elle clairement définie dans la loi? entre les opérations, l’instrumentiste aide sa collègue à remettre le patient au lit, à préparer la salle pour l’intervention suivante… elle travaille donc pour l’institution…

5/ quelles sont les obligations de moyens qu’a l’institution hospitalière à ce sujet, notamment dans le cadre de la garde de nuit et de WE ?

5/ que doit finalement payer le médecin : le temps compris entre le brossage et le rangement des instruments ou tout le temps où l’instrumentiste est au quartier opératoire (la durée du programme opératoire ? … dans ce cas, vaut mieux arrêter d’opérer, car tous les prélèvements sur honoraires +  les charges liées à l’instrumentation nous mèneront à la faillite…).

Je vous serais vraiment très reconnaissant et tous mes collègues également, j’en suis sûr,  si vous pouviez nous éclairer là-dessus.

En vous remerciant d’avance et bien amicalement

REPONSE :

Je simplifie : vous aviez une convention (un contrat) avec l’hôpital, aux termes duquel ce dernier prenait en charge les appointements des infirmière instrumentistes.

Mais, l’hôpital a dénoncé cette convention (le pouvait-il ?) et souhaite conclure une nouvelle convention tenant compte du « temps mort » entre interventions. Vous devriez ainsi contribuer à raison de 30% de leur rémunération globale si je comprends bien.

Manifestement, l’hôpital aime les interventions (car elles lui rapportent des patients et de l’argent…), mais n’aime pas les temps morts (comme les avions restant longtemps au sol dans les aéroports…).

La véritable solution « win-win » serait de réduire ces temps morts et de conclure un nouvel accord avec l’hôpital, portant sur une prise en charge réduite.

Vous pourriez travailler sur deux salles : dès qu’un patient est « terminé », vous commencez le suivant dans l’autre salle : c’est ainsi que les dentistes — et surtout les orthodontistes — atteignent une rentabilité extrême.

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Entre 10.000 et 15.000 lits d’hôpitaux superflus, dont 3.000 en Wallonie

2 octobre, 2014 par admin

(Belga) Sur les 45.000 « lits aigus » (hôpitaux généraux) recensés dans les hôpitaux belges, entre 10.000 et 15.000 lits sont jugés superflus, ce qui représente, à l’échelle de la Wallonie, entre 3.000 et 4.000 lits, assure jeudi dans L’Echo Jean Hermesse, le secrétaire général des Mutualités chrétiennes. Depuis la sixième réforme de l’Etat, ce sont les Régions qui ont hérité de la compétence du financement des bâtiments et des équipements hospitaliers.

« Il est plus que temps de rationaliser l’offre car nous avons beaucoup trop d’hôpitaux aigus en Belgique. Face à l’évolution des techniques médicales, les longues hospitalisations sont moins nécessaires. Il est possible de limiter la durée de séjours dans les hôpitaux. Moins de lits sont donc nécessaires », estime Jean Hermesse. Le patron des Mutualités chrétiennes plaide dès lors pour une conversion de ces lits aigus en lits de revalidation et résidentiels pour personnes âgées et en structures intermédiaires de prise en charge.

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