Securimed tiers-payant
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Yvan Mayeur est en train de provoquer une catastrophe économique majeure

12 septembre, 2015 par admin

On l’a dit et redit : le « piétonnier géant » voulu par Yvan Mayeur est en train de faire fuir les clients aisés et motorisés et donc, par voie de conséquence, les commerces du centre-ville (à l’exception des inévitables kebabs, night shops et autres snacks).

Simultanément — par un phénomène de vases communicants — il aspire en lieu et place ce que l’on appelle pudiquement « toute la misère du monde ».

L’explication est simple : une ville, c’est comme un organisme vivant : coupez la circulation sanguine en un point déterminé et les tissus en aval ne seront plus irrigués… le membre se gangrènera rapidement.

C’est exactement ce qui se passe actuellement au centre de Bruxelles, c’est-à-dire sur une zone nettement plus large que le seul piétonnier géant.

Les anciens se souviennent encore de la rue de Namur reliant la place Royale à la porte de Namur : c’était, jusqu’au début des années 60, une artère commerçante aussi distinguée que prospère.

Les enseignes de luxe y étaient nombreuses… et puis, la rue a été de moins en moins fréquentée et la plupart des commerces ont périclité.

Aujourd’hui, après avoir été un quasi-chancre urbain, la rue de Namur est devenue essentiellement résidentielle.

La rue Royale a connu le même sort…

Qui fait aujourd’hui son shopping rue de Namur ou rue Royale ? Poser la question, c’est y répondre : personne !

Dans le cas du piétonnier géant, c’est la folie* d’un seul homme qui — en l’espace d’à peine deux mois — a fait basculer le sort du Pentagone.

Et, comme c’est souvent le cas chez les joueurs, plus les choses vont mal, plus Yvan Mayeur augmente les mises : il veut à présent ni plus ni moins installer la plus grande grande (sic) roue d’Europe dans l’axe du boulevard Lemonnier et placer la plus grande enseigne lumineuse de Belgique place de Brouckère.

D’après ce qu’il a récemment déclaré à la DH, la grande roue** est destinée à servir de « phare » pour indiquer aux voyageurs internationaux sortant de la gare de Bruxelles Midi « la direction du centre-ville ».

Quant à l’enseigne géante, sans doute est-elle destinée à damer le pion au Times Square de New York, une mégapole de dix millions d’âmes !

Comment une personne jusqu’ici aussi raisonnable que Marion Lemesre a-t-elle pu se laisser embrigader dans un tel projet ?

Qui donc arrêtera cet homme qui se prend manifestement pour un nouveau Léopold II sans en posséder le génie ?
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* Nous n’employons évidemment pas ce terme dans son sens en psychiatrie
** Cette grande roue se trouvait dans une autre mégapole, Paris, comparable à New York du point de vue de sa population, mais sa mairie n’en veut plus…

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Feu vert du collège de la Ville de Bruxelles à l’implantation de la Grande roue de Paris

10 septembre, 2015 par admin

Belga) Le collège des bourgmestre et échevins de la Ville de Bruxelles a donné aval de principe jeudi à l’implantation pour deux mois de la Grande roue exploitée jusqu’il y a peu à Paris et rachetée par un forain belge. Sous réserve du feu vert des administrations régionales compétentes (SIAMU et environnement), celle-ci devrait prendre place au cours des toutes prochains semaines le long du boulevard Pointcarré, dans la prolongation de l’axe du piétonnier des boulevards du centre, a confirmé le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Yvan Mayeur.

Initialement, la demande portait sur une implantation au parc du Cinquantenaire, mais elle avait été rejetée par Bruxelles environnement. A terme, la grande roue pourrait être implantée ailleurs dans le quartier de la gare du Midi, à l’initiative de la commune de Saint-Gilles, dans le cadre de son plan de développement de cette zone.

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Protégé : Conversion réussie du chèque-repas papier à l’électronique

8 septembre, 2015 par admin

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Le centre de Bruxelles déserté par les clients aisés

2 septembre, 2015 par admin

Ce qu’il s’est passé ce 1er septembre, vu en combinaison avec l’annonce de la nette baisse de fréquentation des parkings intra-Pentagone — -20% et même -50% pour le parking Ecuyer* —, est sans doute beaucoup plus grave qu’un embouteillage monstre.

La démonstration est à présent faite que le centre de Bruxelles est déserté par les clients aisés — et motorisés —, lesquels vont désormais faire leurs achats au Fort-Jaco à Uccle, au Woluwe Shopping Center et même à Waterloo ou Louvain-la-Neuve (!).

En journée, ces personnes aisées sont remplacées par la foule aussi bigarrée que désœuvrée qui erre sans but sur le « piétonnier géant », entre les cyclistes speedés et le bizarre mobilier en bois installé par « BXL ».

Le soir et la nuit, ce vaste espace criminogène est livré aux SDF, toxicomanes et autres marginaux violents de tout poil.

Au point qu’après en avoir interdit l’accès à grand renfort de panneaux en tous genres, « BXL » doit à présent faire de la « pub » pour ses commerces : après avoir fait fuir les riches clients motorisés en décrétant la « fermeture du centre », M. Mayeur tente maintenant de les « récupérer » par des slogans ineptes.

En voici quelques exemples, toujours accompagnés du nouveau logo à 80.000 euros — la chauve-souris « BXL » — et d’un curieux cœur : Les boutiques les plus choux de Bruxelles poussent au centre-ville ou Le cœur de la ville a ses raisons que la raison ignore. Une bonne raison pour y faire son shopping (sic) ou encore C’est au cœur de la ville qu’on sent battre le sien. Surtout dans ses boutiques.

Mais les clients aisés ne modifieront pas leurs nouvelles habitudes d’achats en périphérie et ne reviendront plus jamais dans les « quartiers fermés » du centre de Bruxelles.

En outre, en l’espace d’à peine deux mois, l’image du centre de « BXL » s’est transformée au point de devenir extrêmement négative (saleté, circulation impossible, etc.), voire carrément dangereuse (drogue, criminalité).

En tout cas, creuser quatre nouveaux parkings souterrains au sein du Pentagone apparaît comme une entreprise vaine : quel investisseur va financer un chantier inutile compte tenu des places devenues disponibles — et qui le resteront — dans les parkings existants ?

M. Mayeur a seulement réussi à créer un vaste espace récréatif pour très petits budgets… mais les seuls gagnants à son jeu sont les snacks, kebabs, night shops et autres cafés vivant de cette marée humaine qui dérive sur le « piétonnier géant ».

En jouant à l’apprenti-sorcier, l’arrogant M. Mayeur a déclenché des phénomènes sociétaux conduisant à un résultat opposé à celui qu’il recherchait… en politique, cela s’appelle une faute !
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* Il ne s’agit pas du taux d’occupation, mais de la baisse par rapport à juillet-août 2014.

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Nouvel article 53 de la loi ASSI — Suite

2 septembre, 2015 par Dr R. BOURGUIGNON

De nombreux médecins se sont émus à la lecture de la lettre du GBS e-spécialiste n°525 et nous ont contacté afin de savoir exactement quelle conduite tenir en matière de nouvelles ASD et de « transparence financière », surtout dans le régime du tiers-payant.

On trouvera ci-dessous la réponse de notre Office aux principales questions posées :

a) Partie « Reçu » des nouvelles ASD mod. A ou E utilisées par les personnes morales

La partie « Reçu » des nouvelles ASD mod A ou E — modèle uniforme pour personnes physiques ou morales — ne se confond pas avec la « transparence financière »… en tout cas pas totalement.

La souche « Reçu » intéresse surtout le fisc (via le double jaune qui reste dans les carnets) et accessoirement le patient.

Il est évident que la souche « Reçu » ne doit être complétée que si le payement a été effectué en espèces.

A fortiori, s’il n’y a pas eu payement en espèces (s’agissant par exemple d’actes techniques introduits en tiers-payant avec abandon du TM), il ne faut pas compléter la souche « Reçu » (et encore moins, sur les anciens modèles d’ASD encore valables jusqu’en 2016, essayer de tracer un reçu vierge… voir point suivant).

b) Anciennes ASD mod. C ou F et obligation d’inscrire un montant

L’INAMI envoie des circulaires par e-mail — à ceux qui ont demandé à les recevoir — dans lesquelles il insiste sur la nécessité d’inscrire un montant au bas des anciennes ASD mod. C ou F.

A nouveau, cela ne peut concerner que des payements en espèces (et non des payements scripturaux), puisque cela revient à créer une souche « Reçu » inexistante sur les vieux modèles.

Chacun fait ce qu’il veut, mais notre Office ne peut valider l’idée que l’on inscrive un zéro ou que l’on trace une sorte de « Reçu » là où il n’y en a pas.

La phrase du GBS (e-spécialiste n°525) : Contrairement au principe selon lequel l’attestation de soins ne peut comprendre de mentions non prévues, et lors de la phase transitoire jusqu’à ce que les nouveaux modèles d’attestation soient disponibles (au plus tard jusqu’au 30 juin 2015 inclus), le médecin doit remplir ces données (à savoir le N° BCE et le « montant total reçu ») sur l’attestation de soins en a fait bondir plus d’un !

Nous ne partageons pas cet avis et les mutuelles confirment — en tout cas pour l’instant — que l’absence de ces mentions sur les anciens modèles C ou F ne sera pas cause de rejet.

La consigne donnée par le GBS nous paraît résulter d’une interprétation erronée de la loi (et aussi subir de manière excessive l’influence des directives de l’INAMI).

L’article 53 (nouveau) de la loi ASSI prévoit en effet :

Que le dispensateur de soins effectue les prestations pour son propre compte ou pour compte d’autrui, le montant payé par le bénéficiaire au dispensateur de soins pour les prestations effectuées est mentionné sur la partie reçu de l’attestation de soins donnés ou de fournitures ou sur le document équivalent.

La loi ASSI étant d’ordre public, elle ne peut que s’interpréter strictement : si une ASD d’un ancien modèle C ou F ne comprend pas de « Partie Reçu », nous voyons mal comment y inscrire un montant.

A nouveau, en cas d’application du tiers-payant avec abandon du TM, il n’y a certainement aucun montant à renseigner sur l’ASD !

c) Transparence financière et « document justificatif »

La « transparence financière » est une tout autre affaire, qui fera couler beaucoup d’encre : elle intéresse d’abord le patient (à supposer qu’il soit au courant) et ensuite le fisc, via des passerelles Internet qui restent encore à créer.

On ne parle plus de « Reçu », mais de « document justificatif » : la distinction entre montants payés en espèces ou via un organisme financier n’existe plus.

En gros, l’idée est que chaque patient puisse dans le futur, via un code PIN, accéder à son dossier personnel auprès de sa mutuelle et ainsi comparer les montants déclarés avec les montants effectivement payés ; tout ceci ne verra évidemment pas le jour avant plusieurs années…

Cela étant, il suffit de lire l’article 53 de la loi ASSI pour se rendre compte que les obligations du dispensateur en matière de « transparence financière » sont loin d’être négligeables.

Il est néanmoins possible de se simplifier la vie en utilisant un formulaire papier préimprimé sur lequel il ne reste plus qu’à cocher les cases pertinentes.

Il est recommandé de conserver une copie de ce document dans le dossier du patient, éventuellement après lui avoir demandé de viser ladite copie « pour accord ».

Chacun aura compris que le but du gouvernement Michel est de faire surveiller la sincérité des déclarations fiscales des médecins et dentistes par leurs patients, à l’aide de plateformes Internet crées par les mutuelles…

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