Vijf jaar effectieve celstraf in beroep voor tandarts oplichter Eric NISOL !
Eric NISOL… onthoudt goed deze naam, omdat deze man het volledige tandartsencorps besmeurt.
Naast andere feiten* heeft deze tandarts het RIZIV opgelicht voor een bedrag van meer dan een miljoen euro : het Hof van beroep van Luik heeft hem deze woensdag 1st december veroordeeld tot vijf jaar effectieve celstraf.
We citeren de website van Vers l’Avenir :
La cour d’appel de Liège a été sans pitié pour Éric NISOL et Boris TENENBAUM, deux dentistes poursuivis pour fraudes à l’INAMI.
Le premier, qui a exercé à Pepinster et Trooz, a écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme, d’une amende de 5.500 € et d’une interdiction professionnelle de 10 ans.
Le second, un Allemand de 62 ans, est condamné à 18 mois avec sursis de trois ans ainsi qu’à une amende de 2.750 €.
Il faut dire que les deux hommes ne s’étaient guère souciés de question d’éthique pour profiter d’un système, celui du tiers payant, afin de gruger l’INAMI pour une somme estimée à 1.098.000,00 € (sic).
Ils ont exploité – surtout NISOL, TENENBAUM n’étant qu’un prête nom – les faiblesses d’un système qui permet aux personnes en «détresse financière», sur base d’une simple déclaration sur l’honneur, d’obtenir la gratuité des soins chez le dentiste. À charge pour ce dernier d’adresser ses attestations de soins directement contre remboursement aux organismes assureurs. Ce sont des milliers d’attestations en son nom mais aussi au nom d’une consœur (totalement étrangère à l’affaire) et de Boris TENENBAUM qu’il a pu détourner plus d’un million d’euros entre janvier 2005 et août 2009.
Éric NISOL a également été condamné pour organisation frauduleuse d’insolvabilité alors que le tribunal correctionnel de Verviers l’avait acquitté de ces faits. Pour la cour, il y avait une volonté manifeste du prévenu de diminuer son patrimoine par l’achat de deux immeubles. Il effectuera les remboursements du prêt contracté par son ex-compagne à nouveau blanchie par la cour d’appel.
Cette dernière a également jugé «presque indécente» la demande de peine de travail sollicitée par la défense «au vu de la gravité des faits et de la longueur de la période infractionnelle». Quant à Boris TENENBAUM, il avait juré ses grands dieux qu’il n’était au courant de rien malgré les 30.000,00 € tombés sur son compte pour… une seule journée de travail. NISOL a toujours affirmé qu’il «ne voulait pas travailler avec lui». La cour a estimé que le dentiste allemand savait pertinemment bien ce qu’il se passait et qu’il n’avait jamais demandé d’explication à Éric NISOL concernant l’argent sur son compte.
Les deux prévenus se voient confisquer une somme de plus d’un million d’euros par équivalent, somme qui servira à rembourser les organismes grugés.
De sociale tandartsen verheugen zich dat dit weerzinwekkend personage eindelijk aan de schandpaal genageld werd : Eric NISOL heeft onmetelijke schade toegebracht aan de sociale tandheelkunde en aan de behoeftige patiënten.
Mocht het RIZIV naar onze bezonnen adviezen luisteren zou een dergelijk scenario zich niet meer voordoen.
Nochtans, het voorstel dat wij vooropstellen heeft de goedkeuring van de minister van Begroting, Melchior WATHELET.
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* zie artikel: “Eric Nisol, le dentiste escroc est aussi un bandit” (La Meuse van 23 oktober 2010).
décembre 29th, 2011 at 18:10
oplichters bestaan inderdaad.
Ik ken een tandarts die vullingen aanbrengt aan perfect gezonde tanden.